Nebula
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loki ; shoot him down

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loki ; shoot him down écrit le Dim 10 Mai - 11:09

   

Loki
Surnom ▬ seulement Loki.
Âge ▬ vingt ans.
Date de naissance  ▬ le quatre mai.
Sexe  ▬ masculin.
Orientation  ▬ ce n'est pas sa priorité.

Taille  ▬ pas loin du mètre soixante-douze.
Poids  ▬ cinquante-neuf kilos environ.
Couleurs cheveux et yeux  ▬ tellement sombres qu'on les croirait bleus ; yeux ambres.
Particularités  ▬ possède des tatouages sur tout le corps sans en comprendre la signification : juste le baptême d'un bâtard. Aussi excessivement maigre, chétif et malingre, quand il se courbe on peut voir à quel point ce gosse ressemble à un cadavre. Décharné, tas d'os assemblé en charpente, il se nippe d'haillons, de son masque à gaz et ne semble pas spécialement athlétique alors qu'il s'ésouffle rarement. Petit, donc, mais sait courir vite. Comme Kirikou.

Groupe  ▬ earthea
Occupation  ▬ chasseur ; homme à tout faire.
Habitation  ▬ contrée isolée, périphérie de Démétrio. On ne le voit jamais rentré chez lui en fait et il est donc difficile d'estimer précisément l'adresse de sa maison.


CA S'PASSE COMMENT DANS TA TÊTE ?
Loki, tu es ce visage maculé de balafres, d'hématomes et de poussières. Une sale couche de crasse. Et ta peau, en dessous de cet amas de déchèteries, se putréfie tantôt d'aigreur, tantôt d'indifférence. Ainsi, ressemblant à un lépreux, cela ne serait point des calembredaines si l'on disait que t'allais bientôt crever. Il fallait le reconnaitre Loki, mais tu n'es pas le gueux charmant que ceux-ci ou ceux-là voudraient fréquenter. 

Tu es moche.
Tu ne souris jamais.

Mais tu te distingues, Loki. T'es la démarche assurée que personne n'entend venir. Le silence de tes pas qui heurtent le bitume fascine. Ton corps qui se contracte terrifie. Tes jambes qui se meuvent impressionnent. Tes mains qui s'accrochent à n'importe qui, n'importe quoi, brûlent notre rétine de pitié et, à la fois, nous redonnent un peu d'espoir. Ah, et tes yeux Loki, tes jolis jolis yeux glaciaux qui semblent tempêter en permanence, qui scrutent l'âme des plus damassés. Ces yeux emplis d'ire, d'impuissance certes, mais également d'idées révolutionnaires ; eux ne se dérobent jamais. Car si tu ne parles que rarement, cela ne veut pas dire que tu ne songes pas et que tu n'as pas tes propres desseins.

Non, c'est même le contraire.
Tu es un réactionnaire, Loki.

Dans ton coin, à ton échelle, tu tentes de changer les choses. Tu as l'esprit vif, tu es même intelligent sans le crier avec arrogance. Ta modestie, certains croient que c'est surtout de l'auto-dérision car tu ne sembles jamais certain de tes choix : et pourtant, pourtant ! Tout le temps, tu l'es, sûr de toi. Tu es presque orgueilleux à ta manière. Tu ne fais pas une chose sans être en parfait accord, sans avoir minutieusement tout calculer. Sinon, jamais tu ne le feras. On peut donc comprendre que tu n'exécutes que ce que tu veux et qu'il n'existe pas de décisions paradoxales avec tes pensées. Tu n'es pas une personne qui mâche ses mots et qui les choisit avec parcimonie : t'es franc. Tu casses les gens, tu détruis leur rêve ; tant pis, c'est toi qui penses et t'as bien le droit de croire qu'untel est une merde. Pourtant, au delà de ces réflexions dégradantes, tu sais reconnaitre la valeur d'un individu. Tu sais en qui il faut que tu aies confiance. La ruse est avant tout une vertu chez toi. Tu sais te servir d'autrui, tu sais épuiser les ressources de ton environnement. Tu sais survivre. Ce qui est triste, c'est que t'oublie qu'il faut aussi vivre.

Alors quand on te voit marcher fièrement, avec ton corps agile et tes yeux certains, on oublie parfois que t'es qu'un gosse qui se pavane juste avec sa science. T'es considéré parfois comme le pire impie mais tu laisses leur aversion perler et crever. Avec cette attitude, tous le temps, tu sembles serein, jamais aux aguets. En vérité, tu contiens en toi un fiel excessif, une ire qui n'a de cesse de s'amplifier. À l'intérieur, tu bouillonnes. À l'intérieur, tu te meurs. Parfois, ton corps se contracte avec frustration car tu ne sais extérioriser toute cette rancœur. Tu es un être incapable de ressentir autre chose qu'indolence et acrimonie. Et tu cries, Loki. Tu hurles même. Tu frappes tu ruines tu désagrèges tu casses. T'es incapable de faire disparaître cette aigreur alors tu te défoules sur n'importe quoi quand ton corps en tremble trop.

Sans chercher à te connaître davantage, certains croiront que tu es donc pacifiste. Mais tu es violence. Tu es fureur. Tu es révolte. Agressivité. Sauvagerie. Tu es aussi ce rare étirement jovial, Loki.


Car tu es lambda invisible,
Tu es extrinsèque,
Tu es ingratitude,
Tu es froideur,
Tu es jalousie,
Tu es colère,
Tu es amertume
Et haine viscérale.


« C'est tellement débile de vouloir détenir la vérité absolue. »


Raconte moi ton histoire !
Loki n'est personne. Pas d'identité. Pas de renommé. Il n'est considéré d'humain que par sa pensée, rien d'autre. Animal éduqué avec agressivité, il a confondu les mièvreries de ses progénitures avec celles d'un saint. 

À sa naissance, pareille à une bête, l'accouchée forniquée tantôt creva d'oxygène afin de le laisser bringuebaler dans ses draps miteux. Loki n'est personne et pourtant, il vient d'être. Il crie, manque de s'asphyxier, contemple mal dans l'obscurité. Il naquit tandis qu'elle pérît. Y'a pas eu de pleurs, juste des voix gutturales qui l'honoraient avec fébrilité. Considéré comme bétail, condamné dans les vestiges d'un peuple saccagé, on ne lui donna point de nom. On ne le surnommait guère car il n'avait droit à la sainte verdeur. On l'arma juste de grognements, de crocs, de regards torves, embués, et d'air farouche. Comme un animal sauvage. Bâtard privé de mère également, il s'échoua dans les sépulcres alors qu'il n'était qu'un gosse. De foyer en foyer, transpirant la terreur, on ne le baptisa jamais, même pas après sa sainte cérémonie. Son corps fut taraudé de graffitis par des peuples obtus et, décharné de sa si tendre chair, son intimité rassasiée par l'immondice, il lui semblait que son âme se perdait. Son exuvie, qu'il chérissait tant elle était blancheur maculé de sable d'ivoire, creva sous l'abattoir de cette secte. Il ne leur pardonna jamais ; même aujourd'hui il se remémore sa haine d'antan ; et alors, ses frustrations s'alourdissent.

Des années plus tard, on l'hébergea plus loin, loin loin de ces déglingués. Ce fut une vieille femme aimable. Aimante. Et Loki l'aima comme si elle lui donnait son sein. Il vécut paisiblement. Il vécut dans la conviction que rien ni personne ne les empêcherait d'atteindre l'allégresse. Il savait qu'elle avait de l'influence et que personne n'oserait le toucher tant qu'elle était encore en vie. Égoïste, il pria qu'elle vive. Alors un jour, Loki rencontra un magnifique ; plus beau, plus fort que lui. Plus jeune, plus valeureux. Il fut troublé. Il fut admiratif. Ils devinrent camarades, puis amis, puis ils se perdirent de vus. À la mort de la bonne femme, on l'abandonna. Au milieu de ces morts, de cette fuite scandaleuse, Loki fut carcasse. Sa monotonie l'empêchait d'hair et il grandit alors sans l'affection de ses salvateurs. On le récupéra aussitôt ; et l'enfer recommença.

Loki crevait.
Et son nom lui manquait toujours. 

Un jour où il décida de s'enfuir, il s'ordonna libre alors il fut libre. L'arme entre ses doigts écorchées, ses poumons fiévreux, il profita de l'orgie pour s'octroyer leur potence. Puis, il n'a plus jamais souhaité demeurer en cage. Il partit aussi loin qu'il put. Malheureusement, auteur de traîtrise, dénonciateur, il fut bafoué de hontes, de plaintes et chaque rue où il se trouva créchait des balayures qui l'accusaient d'œuvre du diable. Chaque fois qu'on chuchotait atrocité sur sa personne, Loki baissait ses yeux, tremblait de docilité. Il se serait voulu plus brave, plus belliqueux ; mais il n'osait clamer. Il décida de s'aventurer plus loin encore. Finalement, ses baguenaudes l'amenèrent dans ce qui lui parut être un couvent tant la félicité des lieux différait des motifs qu'il avait vu là-bas. Il n'en crut pas ses yeux. Heureux fut-il pour un temps. Amoureux même, s'accorda-t-il le droit d'être. Devenu transcendant, ses sentiments le sauva. Pendant un instant, Loki devint Loki : on le baptisa et il crut devenir une personne.

Mais Loki n'est personne ; la mort trancha les débats. Et on accusa le frère d'avoir incinéré la belle, l'aimée, la dorlotée. L'âme en peine, ne sachant que croire, il fut naïf à s'en écorcher vif ; il fut aveugle. Il fut désespoir. Il fut une bête. Durant les tumultes qui jetaient l'assassin en prison, il s'arma de patience. Il proclama à lui-même d'attendre l'échéance. Il se promit de punir l'orgueilleux bâtard en oubliant qu'il n'était pas mieux loti. 

Pour cela, il intégra hypocritement un autre peuple. La peur l'avait noué ailleurs mais plus jamais Loki ne se détournera. Alors il fut déclaré bestiole à tout faire, chasseur puis tueur. Bientôt meurtrier. Loki devint personne ; il fut pendant un temps mais pas un corps qui vive n'est encore là pour le vanter. Désormais, il ignore ce que c'est vivre et il croit qu'exister suffit. Il n'a jamais oublié son nom car il n'en eut pas. Il ne sait plus quel goût possède l'eau ; ni ne connait encore le relent de la terre. Il a oublié à quoi il ressemblait, s'il fut fier de ses yeux et de son faciès ou pas ; son reflet n'est plus et il s'en carre. Il a décidé de vivre comme un chien galeux, un vulgaire chat d'égout. Alors, années après années, Loki a également oublié la chaleur de l'abondance du soleil, l'affection, la tendresse, les coquetteries ainsi que les jouissances d'avoir le ventre saturé. Aujourd'hui, tout ce qui compte c'est survivre pour une volonté de merde ; impossible de laisser la faim le terrasser ou la soif le prescrire de ses forces. Il ne laisse personne le toucher ; il frappe les cons qui oseraient s'y risquer. Il déteste tes phantasmes et tes tics. Il renie ton existence et ne reconnaît ta personne. 

Car Loki n'est personne.
C'est triste à dire mais même lui le pense.
Ce qui immerge de ses pores n'est qu'aigreur.
Envers le monde, ses amis, sa famille.
Toute cette infamie. Ces dieux et ces hommes.





Le coin joueur
la plupart du temps j'écris comme un kikoo, c'est devenu une habitude un peu comme l'uppercase. Alors vous offusquez pas. Sinon JSAIS PAS QUOI METTRE alors je vais juste dire urètre.

@édit : merci à idk pour les icons



Heze Sitarä
Heze Sitarä
Messages : 220
Date d'inscription : 27/04/2015
Re: loki ; shoot him down écrit le Lun 11 Mai - 0:04

Nebula te salue !





HEYHEY.
Loki m'a l'air bien dérangé du bocal.
J'aime.
J'ai hate de te voir en rp en tout cas.

Te voilà validé ! kawai
Je t'invite à aller faire ta fiche de relation et/ou de faire une jolie demande de RP si tu es déterminé à écrire ton histoire avec les autres joueurs !
N'hésites pas à garder le guide de Nebula sous le coude ! Ah, et il ne faut pas oublier le bottin des avatars !
L'ensemble du staff te souhaite un bon jeu dans le monde de Nebula !

loki ; shoot him down

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