S'il avait dû répondre directement, le brun vous aurait affiché un air méprisant. Du haut de son piédestal il vous aurait snobé de la plus belle façon, vous faisant comprendre que de toute manière vous seriez trop bête pour le comprendre.

Après tout, qui peut espérer cerner ce personnage haut en couleur, si fabuleux et totalement mystérieux. Kaleho est loin d'être le stéréotype du beau bad boy, il est plutôt une variante de la définition du parfait connard. Doublé de la personnification même de la contradiction. Peu de ses traits s'accordent, aucun ne s'harmonisent et ainsi il vit de manière complètement illogique. Pas que cela lui déplaise, au contraire.
Il va sans dire que le jeune homme est un génie. Ce n'est pas un euphémisme. Au contraire, il est assez intelligent pour résoudre tous les problèmes. Quand bien même la situation semble désespérée, pour lui tout sera clair : il n'existe que résolutions, tous problèmes exigent une solution. De ce fait, il n'abandonnera jamais. Qu'importe le projet.

Hors, Kaleho n'est en aucun cas le scientifique assoiffé de savoir, froid, distant et peu enclin à l'échange. À l'inverse, il se montre plus bavard que n'importe quel être et refuse obstinément d'être un simple pantin de la recherche : il se fiche éperdument de l'histoire. Vit l'instant présent et ne se concentre pas sur ce qu'il s'est passé il y a des siècles. C'est une perte de temps. D'ailleurs, il a dû mal à comprendre ses confrères et consœurs. 
Loin d'être un chercheur expérimenté, il sera plutôt le garçon qui ne vivra que pour lui et ses intérêts (voyons là notamment ses plaisirs). Comme il ne mettra jamais de pieds dans un temple, il ne se rendra pas non plus dans les laboratoires ou tous lieux scientifiques ; voire touristiques. La connaissance ? Il la conçoit. Mais s'en moque royalement. De toute manière, il parvient à être très intelligent sans avoir à foutre les pieds dans de quelconques ruines qui sont censé les éclairer.

Le brun, c'est plutôt le vilain garçon qui profite de chaque minutes. Ceci dit, il n'a pas vraiment le choix : qu'importe ce qu'il fera, il ne s'en souviendra pas. Ainsi, il répète inlassablement les mêmes expériences. Puisque les lire et les vivre sont deux choses complètement différentes. Kaleho n'aime pas la lecture, il a horreur de ça, c'est pourtant une obligation tous les six mois. Lire son passé, voilà là, la seule histoire qui l'intéresse un tant soit peu. Du moins semble-t-il l'affirmer.
Car, en vérité, rien ne plait sérieusement à l'amnésique. Pour lui, tout est signe d'ennui, même son « travail » l'agace atrocement. Il n'a pas de but, pas d'ambition, mais ne serait pas contre un peu de distraction. Puisqu'un peu de piment ne lui ferait pas de mal, il ira régulièrement à l'encontre des personnes. Au moins pour vérifier si celui-ci mériterait qu'il lui accorde son temps si précieux.

Bien sûr, il est persuadé de jamais trouver cette sauce piquante. Quand bien même il traverserait les univers, tout serait pareil ; il n'attends rien du monde et de sa populace. Se lasse des humains et les jette dès qu'il les a suffisamment utilisé.
Effectivement, il n'est pas bien compliqué de voir à quel point il s'avère être mauvais. La moindre forme d’adrénaline ou de danger fait battre son cœur à folle allure. Tant que cela ne le touche pas ; puisque malgré tout ce garçon est une véritable mauviette. Il fuit les problèmes, mais cause ceux des autres avec ferveur. Aime blesser ou soumettre autrui, mais refuse catégoriquement d'être abusé ou de s'abaisser à être privé de liberté. Tout comme il n’admettra jamais de faire couler son sang. Chose qu'il est préférable d'éviter, pour plusieurs raisons : il a une peur bleue de son liquide rouge, en aucun cas celui des autres ne le dérange. On peut même affirmer qu'il peut être décrit comme un être sanguinaire qui viendra lécher sadiquement le liquide chaud de ses partenaires. Hors, le sien lui provoque une perte de conscience immédiate. Et le réveil vous promet votre pire cauchemar.
Il touche, mais vous vous n'en avez pas le droit.

Plus grossièrement, Kaleho est quelqu'un d'égoïste, il se permettra des familiarités qu'il ne vous autorisera pas. Il faut comprendre qu'il est supérieur, au dessus et que vous ne valez rien à ses yeux, si ce n'est de misérables insectes. Par ailleurs, il n'existe pas plus hypocrite que ce gamin, il usera des plus belles paroles pour se jouer de vous indéfiniment. Car être un joueur machiavélique est un de ses principaux caractéristiques, et probablement pas d'une manière que vous cautionnerez.
Il difficile, voire impossible, de lui faire confiance, pour la simple raison qu'il n'est pas un allié sur qui on peut compter. Et qu'il se dévoilera comme étant le plus infidèle personnage de votre entourage, il n'hésitera jamais à retourner contre vous dès que vous ne lui serez plus d'aucune utilité. Il vous est donc conseillé de ne jamais vous débarrasser de votre méfiance, son visage d'ange une fois la glace brisée n'est qu'un piège de plus pour vous martyriser.

« - Comment t’appelles-tu ?
- Vous n'avez pas besoin de savoir qui je suis, tant que je fais ce pour quoi vous m'avez engagé, je me trompe ? »

En effet, peu importait d'où il venait. Ils n'étaient pas intéressés par la vie du petit garçon, jamais personne n'avait été intéressé par son passé. Personne. Sauf lui. Néanmoins, les deux adultes restèrent méfiants face à un enfant. Craindre un plus petit ? Avaient-ils perdu la tête ? Pour dire vrai, ce gamin déclenchait une vague de panique. Son sourire mielleux et son visage d'ange menacèrent ses interlocuteurs sans qu'ils ne parviennent à comprendre comment. Ils ne s'attendaient pas à avoir affaire à un gosse probablement. Qui ne devait pas dépasser douze ans. Pourtant, il était bien là, paquet en main, réclamant la récompense promise. Et il ne passait par aucun détours, d'ailleurs il avait très vite bouclé l'affaire, prétextant que son employer n'avait pas que ça à faire. En réalité, il s'ennuyait déjà, cela faisait moins peur qu'il ne le pensait.

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❝ Tu ne t'en souviendras pas, tout comme je ne m'en étais pas souvenu, mais tu es incapable d'avoir le moindre souvenirs. D'ailleurs, je sais par avance que tu ne me croiras pas, alors je te pris de vérifier sans plus attendre : qu'as-tu mangé hier ?

Tu l'ignores n'es-ce pas ? C'est normal. Donc laisse-moi te rappeler ce dont tu as besoin de savoir. Je ferais en sorte que ce ne soit pas long, je n'ignore pas que tu as horreur de lire. C'est aussi la sensation qui me revient à chaque fois que j'essaye.
Sache que ce n'est pas la peine de partir à la recherche de ton histoire, où même de chercher quoique ce soit tout court. Nous détestons ça. Si tu veux vraiment essayer, je peux déjà te dire : tu n'as aucune vie. Aucune dont être fier.

En effet, rien dans la vie de Kaleho n'est source de fierté. Au départ, le brun avait chercher, chaque fois, a apprendre ses origines. Jamais il n'avait eu le temps d'aboutir ses recherches et au début, il n'y avait pas de lettre. Simplement un petit garçon perdu lorsqu'il recevait ces messages inquiétants d'un sois-disant boulot qu'il ne connaissait pas. D'ailleurs, lui-même ne semblait pas connaître grand chose. C'est pourquoi il cherchait à chaque fois. Perdant son temps. Pour une misérable histoire. Et il continua, pendant longtemps. Sans jamais l'apprendre réellement.

Mais laissez-moi vous conter cette histoire, bien que personne ne s'en souvienne ; Il y avait cette femme, à Galiea. Avec probablement la plus mauvaise réputation de la planète. Et cet homme, à Cassiopeia. Un saint pouvons-nous dire. Il avait une vie droite, une famille, un travail respectueux et était le plus grand servant de son dieu. Rien ne les reliait, rien n'aurait pu les amener sur le même chemin. D'un côté nous avions l'homme de la justice, le bon, le généreux et de l'autre la voleuse, la dangereuse, la mauvaise. Qui pour survivre, commentait crime sur crime. Il avait les doigts fins, propres, elle avait les mains souillées de sang. Elle s'est enfuie des districts, à la conquête du ciel. Elle s'est envolée, pendant un temps avant de chuter. Sa nature revenue au galop, elle fût bien incapable de rester digne et droite.

Il était le juge.
Elle était la jugée.
Et ils se sont aimés.
Mais ils n'auraient jamais dû. L'affaire à éclatée, la femme a été punie, exécutée. Son enfant dissimulé, jeté. Du moins, le voulaient-ils. Mais l'homme chérissait chaque être, on lui avait pris l'amour de sa vie, il n'avait pas accepté qu'on lui retire son fils. Il a payé, l'a caché, le rendant à la mer.
Et une fois encore, la vérité a été découverte, avant d'être sanctionné, il s'est abandonné et a sauté. Laissant son enfant à ce scientifique, qui lui promettait milles et une merveilles. Mais qui ne fit que le détruire.

❝ Ne cherche pas ton histoire. Tu es Kaleho et tu travailles au casino. C'est tout ce que tu as besoin de savoir. Non, c'est tout ce qu'ils ont besoin de savoir. Regarde dans la poche intérieure de ta veste, cette liste est plus importante que ta vie ; ce sont tes clients. Je n'ai pas besoin de t'expliquer en détails en quoi constituent tes obligations envers ces personnes, je te connais, nous sommes pareils, tu comprendras de toi-même.

Ce qui est bien, c'est que tu n'as rien à faire, tu reçois les informations. Qu'importe la manière et tu te contentes de suivre les règles. C'est l'histoire de quelques heures et tu reçois le pactole. Bien évidement, tu ne demanderas jamais à rencontrer tes supérieurs, ni même d'abuser de tes avantages. Tu comprendras vite que tu es roi. Tu es comme moi, tu ne réclames pas, mais obtient quoiqu'il arrive. Alors ne t'en fais pas. Nous irons bien.

Effectivement, tout irait bien, mais bien plus tard. Longtemps, la première femme du gentil homme réclama la tête de l'enfant. Pour autant jamais on accéda à sa requête ; ce dernier ayant complètement disparu de la surface du monde. Il grandit dans le plus grand silence, dans cette maison miteuse ou son maître s'en servait en tant que cobaye pour ses expériences. Mais qu'importait, puisqu'il finissait par oublier. C'est pourquoi son père l'aimait tant, tous les six mois, l'enfant retrouvait peur et terreur. Inlassablement. Si bien qu'il en tomba amoureux. Terré dans son trou, il faisait vivre les pires cauchemars à son orphelin. Aussi bien mentalement que physiquement.

Mais l'enfer ne dura pas, pas de cette manière en tout cas. Car l'enfant grandissait et se révoltait. Tous les six mois, il refusait ce traitement, envolé le petit garçon apeuré. Lorsqu'il se réveillait ; il refusait d'être soumis à ce vieux fou. Jusqu'au jour où, dans le plus grand des vacarmes, il lui vola son scalpel et lui enfonça dans le crâne. Jamais il n'aurait cru que le sang le fascinerait à ce point-là. L'obsession de ce liquide lui permit de survivre. Et dès ses dix ans, il plongea dans un monde qu'il ne pourrait probablement jamais quitter. Il écrivit sa première liste.

❝ Mais tu oubliais toujours, ainsi la liste ne servait pas à grand chose ; car tu ne t'en souvenais pas. Je serais bien incapable de te dire combien de temps s'est écoulé entre cette période et nos lettres, mais nous y avons survécu. Et aujourd'hui, tu sauras comment te rappeler. Tu es un Okeanos, tu travailles au casino en surface, mais le livre te montrera ce que tu fais réellement, tu as vécu tous les moments importants que j'aurais marqué à la suite de cette première page. Apprend les tous autant qu'ils sont, c'est la seule connaissance dont tu as besoin ; ta vie.

Tu es Kaleho et dans six mois, tu oublieras de nouveau les expériences que tu auras vécues. Note les et avant la fin du temps qu'il t'ait donné, prend soin d'écrire une nouvelle lettre au prochain jeune homme que nous serons. Sans oublier d'y indiquer le tiroir du fond, où nous regrouperons tous nos souvenirs intéressants. Pour peu qu'il n'y en ait.

K.

 

SI FAUT JUGER CEUX AVEC UNE PASSION POUR L'ANANAS C'EST DÉGUEULASSE ! *pleurs* Sur ces belles paroles... %D. Enchantée ! J'ai tellement de trucs à dire que je ne sais pas par où commencer. C'est mieux quand on pose des questions, ça évite que je m'égare un peu n'importe où sans que vous puissiez comprendre quoique ce soit. En tout cas, je suis là grâce à Eden ♥ (love sur ta tête d’artichaut) et je l'en remercie, votre forum est vraiment top. En plus j'aime trop l'idée du guide, ça fait vrai petit monde réel étou. 8D. J'ai vu qu'il y avait pleins de fan de FF ? J'vous aime déjà, tous, pleins de keur sur vos faces de limace. Ça fait un moment que j'ai pas recommencer un FF, mais c'est parce Bravely Default à su voler mon cœur... (jeu que j'ai acheté dès sa sortie, je l'ai toujours pas fini. JE VEUX PAS VOIR LA FIN AVANT BRAVELY SECOND. DDD8) C'est comme tous les animés que tu commences et que tu veux tellement finir. Monde cruel.
Bref. Je. Sais. Pas. Quoi. Dire. LOVE SUR VOS SMILEYS.  Y sont trop kouls. *_* Pour finir, promis un jour j'écrirais une biographie sur ma vie tellement passionnante (qui se résume à dormir et bouffer. 8D) et je vous en offrirais une copie, à tous !