KEEP ON DREAMING, DON’T STOP BREATHING, FIGHT THOSE DEMONS.



Xin était grâce.
Xin était la rosée du matin. Le chant du rossignol qui éveille l'âme et fait sourire le coeur.
Xin était un bijou — perle dans son écrin de nacre.

Xin aimait la vie.
Xin croquait la vie.
Xin souriait à pleine dent et tourbillonnait en riant — cristalline. Ses longs cheveux bruns dansaient autour d'elle, l'accompagnant dans chacun de ses mouvements. Xin était joie. Xin était gaieté. Chacun de ses pas de faisait sautillant, tandis qu'elle travaillait, mélodie sur le bout de ses lèvres. Elle était cette jeune fille qui rougissait au moindre compliment, son sourire se faisant timide — yeux de biches qui s'entre-ouvrent.
Xin était ce coquelicot des bois, qui se dévoile à qui sait chercher parmi les fourrés.
Xin était une bouffée d'air frais — une brise marine qui caresse les joues et s'enfuit — indomptable. Elle tournait et se détournait, joueuse. Un sourire en coin et puis elle disparaissait — tourbillon de couleurs.
Xin dansait.
Xin chantait.
Xin vivait la vie — débordante d'amour, elle se laissait voguer, laissant les responsabilités de côté. Elle était l'enfant à qui on avait donné la lune. Elle était cette jeune fille épanouie — ravie de cette vie. Elle exsudait, tourbillon de couleurs, de voix, de parfums — enfant gâtée. Peut-être un peu trop, mais c'était tout aussi vite oublié dès que ses lippes se plissaient en un sourire un peu moqueur.
Xin était un colibri, vivace — ô si vivant, mais si fragile. Fragilité somme toute enfantine. Elle n'avait pas encore vraiment vécu sa vie — la vie. Celle qu'elle aimait tant. Elle n'était qu'un oisillon sorti du nid. Alors elle faisait la fière, devant sa mère, devant ses pairs. Elle souriait. À s'en écorcher les lèvres, elle souriait. Parce que c'était la seule arme dont elle disposait.
Xin souriait et ne montrait pas ses plaies.

Xin aimait la vie.
Xin aimait son frère.
Xin lui offrit sa vie.
Lin-Yao versa des larmes amères.

Lin-Yao était maladresse.
Lin-Yao n'était que demi-sourires et regrets accumulés.  
Lin-Yao était une pierre mal taillée — un éclat doré dissimulé.

Lin-Yao aimait la vie — du moins il essayait. Parce que sa soeur aimait cette vie, alors il se devait de l'aimer aussi. Lorsque elle était là, ses sourires se faisaient plus francs, ses yeux plus ardents — avant que ces flammes ne s'éteignent doucement.
Lin-Yao n'était que le pantin de Xin — déjà, à l'époque. Elle était son oxygène, sa raison d'être.
Lin-Yao aimait sa soeur. Amour inconditionnel — fraternel.

Lin-Yao lui aurait décroché la lune — et les étoiles avec. Force de la nature — ouragan en plein mouvement. Lin-Yao ne concevait pas la délicatesse, enragé, il fonçait tête baissé. Il ne pouvait s'empêcher de vouloir punir quiconque faisait disparaître le sourire de sa soeur bien aimé. Violence à peine contrôlée, il vibrait tout entier, attisé par quelques mots murmurés.
Lin-Yao était cet être désespéré — désireux, envieux. Il souhaitait être là pour elle. Toujours. Jamais. Ses sentiments déchirant sa personne — vents cinglants, tandis que sa soeur jouissait de la vie pleinement, ignorante.
Lin-Yao était un presque super-héros — il voulait surtout sauver une demoiselle en particulier. Et puis il avait changé d'idée. Il avait voulu apprendre à soigner — parce que Xin était si petite, si fragile. Il avait voulu apprendre à la sauver et au final il l'avait brisé.

Lin-Yao n'avait réussi qu'à la repousser. Toujours plus loin. Et peu à peu il sentait sa volonté — inébranlable, se plier. Peut-être que Xin était mieux sans lui. Peut-être que Xin avait enfin trouvé sa vie. Lin-Yao était égoïste.
Lin-Yao n'était pas cruel — il comprenait, essayait. Malgré sa rage, malgré son désespoir, ces sanglots qui s'accrochaient à sa gorge, il ne pouvait la retenir — oiseau dans une cage dorée. Alors il l'avait laissé, durant quelques années. Coquille vide, il s'était lui-même laissé aller au gré des vents et des marées. Puis elle l'avait retrouvé — sa soeur bien-aimée.

Lin-Yao a choisi sa vie pour Xin.
Lin-Yao a vécu sa vie pour Xin.
Lin-Yao continuera sa vie pour Xin.
Lin-Yao deviendra Xin.
Parce qu'elle aimait la vie.
Et que Xin était sa vie.

 
NOW HE WILL NEVER FEEL AGAIN HOW SLIM HER WAIST WAS, OR HOW WARM HER SUBTLE HANDS.



Xin était sa vie.
Lin-Yao le comprit — et ce dès qu'elle naquit. Il oublia les quelques mémoires de ses années de bambin — occupé à courir, crier, gambader. Telles des mauvaises herbes que l'on arrache, ses souvenirs peu à peu s'effacent. Ils font place à ce nouvel être — ce nouveau centre autour duquel tourne l'univers. Engloutis caprices et envies enfantines.  
« Il » — l'individu, l'enfant égoïste, disparait.
« Grand frère » — le protecteur, le veilleur, apparait.
Ses yeux se font attentifs. Ses lèvres se font malice. Alors qu'il joue avec cet enfant à peine né. Il se sait déjà ensorcelé — envouté par ces iris dorées. Semblables, si semblables aux siennes. Les années passent et l'on se demande. « Qu'ils se ressemblent  ! » s'écrie-t'on à plein poumons.

Peu à peu les frontières deviennent floues, les années passent et trépassent. Les trois ans qui les séparent s'amoindrissent alors qu'ils grandissent. C'est si peu trois ans.
Portrait de famille idéal.
Le Fils.
La Fille.
La Mère.
Le Père.
Le cadre se fissure. La photographie jaunit alors que le temps s'écoule — grains de sable au vent. Peu à peu le Père se détache, il s'écarte. Il souhaite trouver une nouvelle vie — s'enfuit. La Fille pleure chaque soir. La Mère pleure à ne plus en pouvoir. Et le Fils se retrouve propulsé dans un rôle qui ne lui était pas destiné.

« Ne t'inquiètes pas, je suis là » murmure-t'il au creux de sa nuque. Elle tremble dans ses bras, son corps fragile — si fragile, secoué par des sanglots silencieux.
Et la vie reprend son court. Peu à peu les souvenirs disparaissent dans les tourbillons de la mémoire. Les pleurs et les joies, font place à de nouvelles épopées. Aventures à peine commencées avant d'être abandonnées au profit d'un nouveau jeu — plus intéressant, plus vivant.

Il veille encore — toujours, silencieux. Sa soeur rayonne de bonheur, ses cheveux au vent vibrant, tandis qu'elle papillonne, elle s'étonne, et fini par s'éloigner — elle s'aventure toujours plus loin.
Il reste derrière encore — toujours, silencieux.
Son demi-sourire se fait rictus.
Les larmes amères brillent sous la lune ronde — au creux de ses draps. Le papillon de nuit s'éveille tandis que sa voix résonne. « [***] est vraiment gentil n'est-ce pas ? »
Il souhaite hurler, se révolter. Il ne lui reste plus que ce sourire figé. Il ne peut se décider à l'empêcher de s'envoler. Tel un oiseau que l'on aurait trop longtemps emprisonné.
Il ne peut réprimer ce sourire qui fleurit sur ses lèvres. Lorsqu'elle revient vers lui, une moue agacée, un poignet cassé et son égo abimé. Il ne peut résister à ce mélange décadent — bonheur brûlant, rage incessante.

sick.

Il souhaite pouvoir l'envelopper, respirer son odeur, sentir son pouls battant sous ses doigts à longueur de journée. Rêve d'enfants. Ils sont maintenant grands.
Elle reprend la boutique de leurs parents — botanistes, fleuristes.
Lui reprend le chemin des grands-parents — médecine.
Elle s'installe dans son propre appartement.
Lui reste dans cette maison qu'ils aimaient tant enfants — réminiscences esquissés. Fantômes qui flottent en ces murs. Parfum halluciné qui lui permet de continuer. Il observe de loin cet être bien-aimé qui semble s'extasier de cette nouvelle vie, nouvelle mélodie — enfin libérée.

Le Fils.
La Fille.
La Mère.
Le tableau se fracasse, une nouvelle personne s'efface.
Une maladie incurable dit-on.
Une malade insurmontable murmure-t'on.
Xin revient — leur mère s'éteint. Jeu cruel du destin. Elle pleure des heures durant, son frère la berçant tendrement. Naufragée, elle s'accroche à cette bouée qui semble pouvoir tout surmonter. Lin-Yao — unique ancrage dans cette réalité saccagée.
Ils restent ainsi à s'épauler — un ou deux mois, à peine quelques semaines envolées. Il ne peut empêcher cet félicité de l'englober. Parce qu'elle est là, suivant chacun de ses pas. Elle lui sourit et cette maison vide, de son rire, s'emplit.
Ils auraient pu rester ainsi à deux.
Yeux dans les yeux.

Quelques mots flottant — l'ennui d'un instant. Ce n'était qu'une ballade innocente — inconsciente. Ils avaient souhaités explorer une caverne éloignée, il avait suffit de quelques pas de côté. Un cri.
Obscurité.
Sacrifiée.
Maladresse damnée.
Quoi. Comment. Pourquoi.
Atroce réalité.

Xin aimait la vie.
Xin était sa vie.
Xin sacrifia sa vie.
Alors, il deviendra sa vie.

Le Fils.
La Fille.

Bonjour, bonsoir ou autre. Je suis l'associale qui demande des amis avant même de s'incrit, et on me connait habituellement sous le pseudonyme d'abyssale. J'ai genre bientôt vingt ans (l'angoisse TOTALE)(bon ok dans 6 mois)(MAIS L'ANGOISSE QUAND MEME), j'suis belge (je me fais violence pour écrire soixante-dix dans ma fiche uesh), et j'ai deux chats que j'ai nommé Akhénaton et Nefertiti. (ouais le swag total je sais)(je gagate dessus H24 pardon). #MY LIFE. Sinon. j'passe ma vie sur AO3 comme un gros kk arc-en-ciel, et en ce moment je meurs d'amour (pour vous) mais aussi pour Kingsman (OKAY CE TRUC EST GENIAL)(donc en gros je suis une espèce de kikoo surexcitée avec 85 OTP). Je suis en deuil car j'ai récemment perdu ma partie de pokémon émeraude ET J'AI TROP LE SEUM QUOI. Sinon j'aime l'opéra (#HIPSTER) et. en faite tous les styles de musique (j'en ai fait mes études #Yolo)(j'utilise beaucoup trop de dièses (lol)(et de parenthèses dans les parenthèses)). Mon deuxième prénom est procrastination. et j'aime le sirop à la violette.
#Présentation random et non uns de mes icônes ne vient pas du tout du manga adekan, voyons. (si vous aimez ce manga autant que moi, je vous fais des bébés directement)(hahapersonneconnaitdetoutefaçon/die/)
Ps : j'écris vraiment comme un kk, et ouais cette fiche est quasi vide à part ma vie, patience, patience. #Grande-mère feuillage /die/