Nebula
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Et puis je décroîs ♦ Annie

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Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Dim 10 Mai - 17:09

   

Annie

Surnom ▬ La Petite Annie.
Âge ▬ 23 ans.
Date de naissance  ▬ Le douze août.
Sexe  ▬ Féminin.
Orientation  ▬ Hétérosexuelle de ce qu'elle sait.

Taille  ▬ 1m56.
Poids  ▬ 43 kilogrammes.
Couleurs cheveux et yeux  ▬ Cheveux blonds et yeux saphirs non pas bleus, saphirs maggle.
Particularité(s)  ▬ Brûlure en forme d'oiseau dans le dos, et oreilles taillées en pointe.

Groupe  ▬ Nomades.
Occupation  ▬ Herboriste. Elle connaît quelques notions de médecine, peut soigner des blessures bénignes ou des maladies grâce à ses plantes, mais elle n'est pas médecin.
Habitation  ▬ Là où son groupe va.


CA S'PASSE COMMENT DANS TA TÊTE ?
Annie, à première vue, c’est une fille normale, mignonne sans être parfaite. Annie, en seconde vue, c’est toujours une fille normale, aux formes un poil d’adulte.

Annie, c’est une fille à la taille de guêpe, qui lève toujours les yeux pour regarder les vôtres, qui sourit intimidée, quand elle fait face à des géants. C’est la fille qui se met toujours sur la pointe des pieds pour arriver à l’étagère du haut, qui est obligée de monter sur le plan de travail pour attraper un verre du bout de ses longs doigts.

Annie, c’est la blessée dans le coin de l’infirmerie. La demoiselle qui regarde par la fenêtre quand on panse son dos. Elle est fragile Annie, toujours en convalescence, prête à se casser au moindre mouvement. Ça n’arrange pas un bannissement, ça brise un esprit comme un corps. Annie est toujours couverte d’hématomes, Annie se déplace parfois avec une canne, quand ça lui fait trop mal. Son dos lui fait mal, il le fera souvent. Annie est obligée de se faire poser de la pommade et un pansement, Annie ne peut toujours pas courir et se pencher trop brusquement, sinon ça saigne, ça saigne trop, ça pique, ça mord la chair et ça la fait pleurer. Annie hait pleurer, Annie déteste se montrer aussi faible dans des lieux qui la perdent déjà beaucoup trop… Alors les gestes d’Annie ne sont jamais violents, presque hésitants. Quand elle enfile un haut, l’oiseau inscrit dans sa chair, une chair cicatrisante, tu peux voir ses doigts qui tremblent tant ils essaient que la fibre du vêtement n’attaque pas la blessure. Annie a peur d’avoir mal, comme tout humain, n'est-ce pas ?

Annie, c’est la demoiselle du coin de rue, qui sourit naturellement, sans faux semblants. Annie, ses yeux en amandes ne cachent ni manipulation ni haine, ils sont bleus, parfois indigo la nuit, quand les gens biens comme toi sont endormis. Ils sont agrandis par son visage ovale et ses cheveux blonds. Ces derniers sont lisses, quelque nœuds le soir dénotent dans sa frange qui cache son haut front. Néanmoins, elle aura beau faire, ils ne cacheront jamais ses oreilles pointues, taillées par la main des hommes, la faisant passer pour un lutin des bois. De toute manière, elle ne le cherche même pas.

Annie, c’est surtout la fille qui parait ce qu’elle est, qui ne peut cacher ni sa tristesse ni tout autre sentiment, mais qui essaie ardemment, ô… Ardemment de porter son sourire le plus longtemps. Annie, c’est la demoiselle qui aimerait porter des talons et beaux vêtements, c’est l’ingénue qui veut tout apprendre du passé pour construire le futur, dans les livres, dans tout, et Annie c'est celle qui aide, celle qui soigne avec amour. Annie, c’est l’empathique aux sentiments aussi emmêlés qu’une pelote de laine et aux joues roses pour le moindre compliment. C’est qu’elle ne connaît rien Annie, rien d’ici ou de là-bas, elle parait faible et si facile à abattre. Et pourtant… Chacun cache ses surprises, tu pourrais la blesser qu’elle te rendrait l’appareil, tu pourrais lui dire que qu’elle aura beau faire, sa voix ne sera jamais chantante, elle continuera à faire des efforts. C’est Annie ; un trop plein de force d’esprit dans un corps affaibli. Une jeune femme qui tient un chat aussi blessé qu'elle entre ses bras croisés.

Annie est une curieuse, Annie est un peu trop bavarde, Annie dit les choses comme elle le sent, Annie est idiote, Annie est affectueuse, Annie est manipulable, Annie est bornée, Annie est sensible, Annie veut savoir, tant savoir, Annie est cassable, Annie est émotive, Annie veut te connaître, Annie veut courir à en perdre haleine, Annie a le don de te poser les questions qui te fâchent et te font crier, car elles font mal, car elles touchent ce qu'il ne faut pas toucher car Annie a un don pour ça, Annie est humaine…


« J'aimerai en découvrir plus, il s'agit de notre histoire, nous devrions en prendre soin, non ? »


Raconte moi ton histoire !


« P… P… Par… »

Pardon. C’était le mot qu’elle cherchait, son assiette grotesquement vide encore dans ses mains tremblantes. Le contenu est allé délicatement décorer la jolie robe de Mihael Svetlana. Et Annie ? Elle en a les larmes aux yeux. Elle a fait une bêtise, et elle se sent comme chuter, sans pour autant quitter l’île céleste.

Mais voyez-vous, durant cette fête organisée pour récompenser les services de son père et d’autres gardes impériaux, Mihael Svetlana qui aurait très bien pu se mettre en colère, sourit. Le père d’Annie gronda sa fille, ce soir-là, avec un certain soulagement dans le regard. Il avait perdu sa femme, il ne voulait pas perdre son autre précieux bien. Oui, du soulagement et de l’étonnement. Car sans ce petit bout de gâteau, Annie n’aurait pas connu sa Majesté, sans ce petit bout de gâteau, elle n’aurait jamais rencontré Corey.

Ça en fait du monde, pour un petit bout de gâteau.

Annie n’aurait cru que les portes du palais s’ouvriraient pour elle. Elle n’aurait jamais pensé que le visage de cette fille ayant le même âge, s’illuminerait à sa venue. Annie, elle a apprit, elle a été éduquée auprès de Mihael, mais surtout elle a aimé. La jeune fille n’osait pas, au début, venir au palais, y vivre, où ne serait-ce adresser la parole à Mihael. Comprenez, c’était très étrange comme situation, et elle n’aurait pas voulu la gêner, la mettre en colère.

Et puis, le temps passa, et Annie se rapprocha de Mihael, de la future reine elle passa à amie. Annie était plus proche du palais que de son propre père, peut-être était-ce l’erreur à ne pas commettre. Elle le voyait bien moins souvent, elle préférait rire avec Mihael, courir, et lire, lire encore et encore. Annie n’a jamais eu un sens de la justice très développé, il avait laissé place à un sens de la curiosité en plein développement. La jeune fille voulait tout connaître du monde et des siècles abandonnés. Et elle partageait ses rêves avec Mihael, les yeux brillants. Et quand l’adolescence arriva, les sujets se firent plus secrets, des chuchotis, des regards en biais vers de beaux hommes. Oui, Annie était bien, au château Regem. Elle ne se souciait de rien d’autre, rien d’autre que de Mihael, que des songes et que sa vie.

« Je ne savais pas, je te promets, je ne savais pas Mihael ! MIHAEL. »

Elle hurlait ton nom.

C’était bizarre, de passer d’un bonheur florissant à une chute trop extraordinaire pour y croire. Annie se remémorait sa seule faute ; avoir ouvert la porte à son géniteur, la porte du palais. Car son paternel participait à un coup d’état, et ça, elle ne le savait pas. Mais le coup d’état avait raté, malheureusement, la preuve était toujours là. Annie avait ouvert la porte. J’avais ouvert la porte. Et Annie se remémore encore ton visage, il transparaissait la trahison. Annie hurlait ton prénom, Annie n’avait rien fait, Annie le hurlait. Pourtant, rien ne prouvait sa version.

Son père fut jeter du domaine céleste, devant ses yeux. Il était en prison, derrière des barreaux, dans les abysses. Et Annie ne le revit jamais. Ce souvenir désastreux laissait place au visage de Mihael, qui ne semblait pas la croire. Pour autant, le châtiment fut moindre, si l’on peut dire. Annie était bannie, elle ne pouvait plus porter son nom, et pour rappeler sa faute, pour avoir ouvert une porte, la marque de l’oiseau fut inscrite dans sa chair.

Elle se rappelle de la douleur cuisante transperçant son dos, des larmes qui coulaient de ses joues, et du morceau de cuir entre ses dents. Oui, elle se rappellerait de sa faute, de cette souffrance ignoble et injuste. Annie était bannie, elle fut amenée dans la zone des districts, du domaine aquatique, là où tous les criminels se retrouvaient. Annie, entourée de noirceur, passant de la lumière du ciel à l’obscurité inquiétante de l’océan.

Elle pensait à toi, tu sais, recroquevillée dans le coin d’une rue. On l’avait destitué de tous ses biens rappelant les cieux, ne lui laissant qu’un drap, et à son réveil, la douleur dans son dos, et celles à ses oreilles. Ses oreilles taillées en pointe, par la main de l’homme. Annie, elle se rappelle de ses larmes, de la fatigue, de l’incapacité de bouger sans avoir mal. Mais Annie pensait à toi.

Ce jour-là, s’il n’avait pas été là, elle aurait peut-être passé l’arme à gauche.

« Je suis désolée. »

Trois mots qu’elle répétait, hagarde. Elle avait dix-neuf années, lorsque ce tragique incident est arrivé, et lorsqu’elle l’a connu. Dix-neuf ans, c’est amusant. Annie répétait ces mots, les cheveux en bataille, les yeux effrayés par cette immense silhouette se tenant devant elle. Une silhouette qu’elle finit par adorer.

Le mois qui suivit s’enfuyait par bribes, elle se rappelait du lit, d’un homme barbu, et d’une grande main sur son front. La grande silhouette, c’était Corey. Il l’avait sorti de la rue, pour l’amener chez lui, faire appel à un médecin et veiller sur elle. En se réveillant, Annie pleura, Annie pleura chaque matin devant l’injustice, mais aussi la gentillesse.

Elle passa deux ans chez Corey, elle ne sortait jamais. Son protecteur ne voulait pas, il disait que c’était trop dangereux. Mais Annie voulait sortir, elle voulait avancer, passer cet évènement et penser autrement. Annie voulait découvrir, Annie voulait rembourser cet homme qui l’avait aidé, soutenu et supporté. Annie était comme ça, terriblement redevable, et elle l’aimait cet homme. A force de le connaître, Annie lui avait offert sa confiance, Annie souriait quand il rentrait et elle ne quittait pas sa tanière, pour qu’il ne s’inquiéta pas.

Corey lui rapportait des livres, parfois, elle demandait souvent des livres d’histoires et de plantes. Elle appréciait ces deux sujets. Mais Annie voulait découvrir, et Annie fut empoisonnée par une idée. Si elle n’était pas là, tu pourrais vivre ta vie Corey. Car au fond, elle s’est invitée chez toi, pendant deux ans, elle avait abusé de ta gentillesse. Annie t’appréciait, pour ton côté un peu bourru, tes sourires parfois effrayants et ta capacité incroyable à te moquer d’elle. Oui Annie t’appréciait, et Annie voulait le meilleur pour toi, et elle se pensait boulet à tes pieds.

A vingt-deux ans, cette après-midi là, Annie avait laissé une note sur la table. Elle partit avec quelques affaires à elle, dont sa canne en cas de besoin. Dans le four, il y avait une tarte aux pommes. Annie regarda une dernière fois ce lieu, Annie sourit puis prit son courage à deux mains avant de partir.

Elle s’intégra à un groupe de nomades, une vieille herboriste aux quelques compétences médicales la prit sous son aile en tant qu’apprentie. Mais Annie connaissait déjà la théorie, il lui manquait la pratique, le voyage. Les siècles abandonnés l’intéressaient terriblement, et Annie avança d’un pas, puis de deux, mais elle ne court toujours pas, et elle pense toujours à vous deux.

« Merci pour tout. Je vais te rembourser, je te promets, en attendant il y a une tarte au four. Je vais étudier les siècles abandonnés et voyager, j’économiserai et je t’amènerai ce que je te dois. Promis, on se reverra.


Annie. »





Le coin joueur
Coucou tu veux voir ma b... Votre forum est tout beau, je guettais son ouverture, et même s'il y a des bugs que vous réparez aussi vite que vous le pouvez, je le trouve très bien ! J'ai hâte d'en voir plus, et j'aurais une mini question pour Svetlana mais je lui enverrais un mp ♥ Encore bravo pour votre travail, vous avez vraiment fait quelque chose de merveilleux ! Du coup, on s'est ramenés à deux :troll:



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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Dim 10 Mai - 17:12
Je suis toute ouïe ! J'attends ton MP avec impatience.
En attendant, bienvenue ! Ta petite Annie est toute belle et toute douce et c'est bien sympa qu'elle soit aussi curieuse et sensible. Je me ferais un plaisir de dévorer à nouveau ta fiche quand l'histoire sera finie hihi.
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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Dim 10 Mai - 17:59
Merci beaucoup Mihael ! ♥ Du coup je fais mon histoire aujourd'hui ou demain, et j'espère qu'elle sera à la hauteur de tes attentes et j'adore notre lien ! *câlin* Encore merci pour les précisions ! Allez je m'y mets !
Invité
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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Dim 10 Mai - 18:00
Bonne chance ♥♥♥
Invité
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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Dim 10 Mai - 18:29
Bienvenue ! 
Une amie nomade et qui fais le même mêtier que moi ! :D

Bon nos madames sont totalement diffèrentes mais je reviendrais surement demander un lien~

Good luck pour la suite de ta fiche ♥
Invité
Invité
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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Dim 10 Mai - 20:08
Merci Mihael ♥

Et Merci Iris ! ♥ Oui tu es fleuriste j'ai vu c'est cool ça qu'on soit potes nomades ! Bon je vois une différence entre herboriste médicinale et fleuriste personnellement mais ça se rapproche beaucoup et un lien est de mise surtout ! **

Tout ça pour dire que j'ai terminé et encore merci de l'accueil =D !
Invité
Invité
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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Dim 10 Mai - 21:23

Nebula te salue !





Re-coucou petite Annie ♥. Voilà, je n'ai rien à redire, l'histoire est sublimement mise en scène. Je suis vraiment contente du rendu, j'aime beaucoup l'évolution de ton personnage, j'espère vraiment qu'il se passera encore pleins de choses grandioses en RP. Et puis Émilie Simon, tu as vraiment bon goût ♥. Je t'ajoute avec amour au groupe des Nomades !

Je t'invite à aller faire ta fiche de relation et/ou de faire une jolie demande de RP si tu es déterminé à écrire ton histoire avec les autres joueurs !
N'hésites pas à garder le guide de Nebula sous le coude ! Ah, et il ne faut pas oublier le bottin des avatars !
L'ensemble du staff te souhaite un bon jeu dans le monde de Nebula !
Invité
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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le Lun 11 Mai - 0:40
Merci beaucoup Mihael pour la validation, ça me fait plaisir et j'espère te croiser en rp ce serait amusant ! ♥ Bref, encore merci merci des bisous à vous ! Vous êtes géniaux !
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Re: Et puis je décroîs ♦ Annie écrit le

Et puis je décroîs ♦ Annie

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