Suis-je sain d'esprit ? Suis-je un tant soit peu fou ? Définir ma psyché seul serait très subjectif, à mon simple avis. Mais pourquoi pas, la question reste tout de même, intéressante, malgré sa formulation quelque peu inusuelle, laissant penser que vous êtes vous-même encore une personne des bas-fonds. Je suis désolé si je dépasse les bornes et que je me montre à vous, très hautain mais je suis franc, c'est mon métier qui veut ça, enfin mon nouveau métier désormais. Je suis très incisif dans mes paroles, tout autant que dans mes gestes, dû aux années où j’exerçais comme chirurgien. J'ai transplanter plus d'une centaine de greffes de toutes tailles à l'époque.

Je ne pense pas être réellement un homme humble... La question reste difficile, vous savez le fait de reconnaître son humilité peut aller à ce moment là, à contre-sens.
Malgré mon âge, je pense qu'une question vous a sans douter effleurer l'esprit, mais on me pose souvent la question, comment ai-je pu décrocher autant de postes et de métier malgré mon âge, à vrai dire, je ne le sais pas réellement. Quand j'étais petit, on me disait que j'avais du potentiel et que j'étais un génie en herbe.

J'ai toujours eu une certaine dextérité avec la mécanique de pièces détachés, je m'étais lancer un peu dans des inventions, mais j'ai vite décroché, car ce n'était qu'un loisir parmi tant d'autres.
J'entretiens beaucoup de relations sociales, ce qui me fait dire que je dois être très sociable à mes dépens.
Je suis un homme vraisemblablement gentil et attentionnée, selon ce que les personnes avec qui je parle, me racontent.
Mais suis-je réellement comme toutes ces hommes et femmes, me définissent ?
Je ne saurais dire...

Je suis un garçon insatisfait de ce monde, en vérité. L'observer et le voir se désagréger me plonge dans un désespoir taciturne, d'une part. Mais si j'avais les moyens de le changer, je le ferai. Malgré tout ça, je guette et ne cesse pas d'attendre le bon moment sans relâcher le moindre de mes efforts, pour permettre de le détruire de l'intérieur et de le reconstruire. Un rêve utopique ? Après tout, celui qui cherche une solution au problème, trouvera toujours des moyens, mais celui qui ne veut rien faire trouvera toujours des excuses.

Je pense que pour un homme tel que moi, cela dépasse tout ça. Je pense bien évidemment à ma petite personne mais ce que ne savent pas ces porcs à la tête du pays, c'est que derrière mon sourire et ma façon d'être du petit psychiatre subventionné par le pays, je possède une réelle volonté à briser les chaînes de chaque homme et femmes opprimés ici.

Les gens se taisent de peur de mourir, je le sais en les voyant, malgré qui font mine que la dictature les gène pas. Ils font tout de même face à divers moyens de stress, leur causant des maladies ou des dépressions qui les asphyxie peu à peu jusqu’à leur mort, en servant les mains et les pieds ferrés mentalement par le gouvernement d'Okeanos, surtout par l'individu à la tête de celui-ci...

C'est très héroïque, dit comme ça. Courageux même ou encore altruiste. Non j'en fais pas des tonnes, à vous voir sourire comme ça. J'ai un humour très spécial, c'est vrai, je le reconnais. Je suis l'homme que je suis mais un médecin avant tout. C'est tout ce que vous devriez savoir sur moi.

Ok, mais c'est la dernière question.

Hmm ... Admettons que vous vivez de manière normale, la joie, l'allégresse d'une famille aimante avec sa part de tristesse et d'erreurs, illustré avec la perte d'un de vos parents et d'un autre qui avait disparu peu après votre naissance, volatilisé dans la nature. Et prier Okeanos ne changera à rien à votre situation. Grandir est dur pour vous, mais au fond de vous, vous voulez transformer cette colère et la canaliser pour réaliser des choses que vous n'aurez jamais penser capable, de vous même.

Vous pensez que vos actions sont justes et louables à aider les gens dans les districts, pour des opérations à moindre coût, pour qu'un beau jour, des hommes du gouvernement vous force à accepter de travailler pour eux, connaissant vos talents pour la chirurgie. Vous rappelant au passage qui sont au courant de tout par rapport à ce que vous faisiez dans les districts. Rien ne cesse de vous débattre, il est déjà trop tard, vous voilà coincé dans leur filets.

Vos actions serait dictés désormais par le gouvernement et soi-disant par le dieu Okeanos, à qui au passage, vous n'êtes plus réellement prêt à demander quoique ce soit, puisque vos souvenirs vous rappelle qu'il n'avait rien fait quand vous étiez enfant, obligé à vous débrouillez très jeune, tout seul. Tout cela vous inspire alors qu'un profond dégoût et une grande frustration, d'être tenu en laisse.  

Les années passent et votre expérience en ressort plus qu'agrandit, mais quel est le prix à payer ? Des vies sauvés ? Des gens greffés par votre soin ? Tous pour la plupart liée de prés à ce circuit militaire qui vous a forcer à travailler sous leurs ordres.
Alors qu'ils faisaient le ménage parmi ceux qui se rebeller contre eux.

Mais malgré ça, la justice montre le bout de son nez. Vous êtes libéré de vos fers, en partie. Vous êtes moins espionné, ils savent que vous n'êtes plus réellement une menace.
Il n'ont donc plus besoin de vous, car ils ont capturer d'autres proies plus intéressantes et plus qualifié que vous.

Vous vous recyclez donc pour d'autres métiers, en apprenant sur le tas pour certains, d'autres découle naturellement de la profession de base.

Votre vision devient de plus en plus précise, exacerbée sur ce que représente réellement Okeanos, mais la seule zone que vous n'avez pas encore explorée ni observer reste cette fameuse prison Lacum. Connaître la psyché des prisonniers attendant leur mort, vous semblez plus qu'intéressante et nécessaire pour votre plan que vous aviez élaboré depuis des années, pour certainement les libérer pour vos desseins plein d'ardeur et d'espoir, à la libération de la tyrannie de cette dictature ? ...

Je note que cela vous rend très enthousiaste. C'est bien, cela montre que j'arrive à toucher émotionnellement même les pires crapules.

Bref, vous semblez avoir gobé tout ce que j'ai dis depuis le début ... Vous semblez être un patient tout de même très intéressant, numéro 1581.

Et voilà, je viens de semer la graine de l'incertitude et du doute dans votre esprit.  Peut-être est-ce la vérité ou un pur mensonge, mon très cher ami ? Saurez vous démêlez la vérité de l'affabulation ?

Pour continuer dans la lancée, je vais vous confier un petit secret entre nous, puisque vous êtes connu être un mythomane de haut rang, quoique vous disiez, personne arrivera à vous croire, puisque votre crime qui vous a conduit jusqu’à moi, est bien celui de diffamer sur le dictateur et du dieu Okeanos. Pour moi, ce ne sont pas des crimes véritablement grave, mais je n'accepte toutefois pas la deuxième raison bien plus importante, l'assasinat de vos enfants, sans réelle raison apparente, juste car ils étaient croyants ?
Vous me dégoutez ... C'est bien pour ça que je me délecte à vous voir pourrir ici.

De plus, nous sommes seul ici, la pièce est insonorisé et je reste très discret et je suis dans les bonnes grâces des hommes du dictateur. Donc vous êtes la personne rêver pour que je me lâche un peu.

Voyez vous, je ne suis qu'un ensemble de masques, un "homme-masque". Je modifie mon caractère par rapport à mon interlocuteur, pour mieux le toucher, l'interpeller et le trainer dans ses derniers retranchements ou tout simplement pour avoir sa sympathie et pouvoir le contrôler comme tel un marionnettiste.

Je ne suis personne. pour l'instant, juste Henry S. Morgan. Un prénom et un nom générique, comme en trouve partout. Mes sentiments et mes besoins n'ont pas d'importance pour le moment. Suis-je gentil ou méchant, les avis divergent... Ne cherchez pas à me comprendre, vous n'avez devant vous qu'un mannequin sans visage. Je joue un rôle. Cela ne sert à rien de me sonder, vous vous retrouverez à la case départ aussitôt.
Si je m'attache à vous, vous n'aurez qu'un rôle à m'offrir supplémentaire pour nourrir ma vie artificielle, peut-être vous serai-je fidèle. Mais cette réponse restera désormais rhétorique à mon plus profond désarroi.

Voilà j'en ai fini, alors je vois que vous êtes extrêmement troublé que vous arrivez plus à vous exprimez?

On se revoit alors à la prochaine séance si d'ici là, votre châtiment n'est pas prononcé pour l'exécution, je vous tiendrais au courant si j'en discute avec mes supérieurs, va savoir. Au plaisir de nous revoir.
Rappelez vous pendant que vous mijotez dans votre cellule que “L'esprit de l'homme est ainsi fait que le mensonge a cent fois plus d'emprise sur lui que la simple vérité”.

Mon doigt se pencha sur l'interphone et pressa le bouton.
« Sécurité, vous pouvez ramener le prisonnier. Et faites moi rentrer le prisonnier 2852. »

Je m'affalais alors, au fond de mon dossier en pensant, que j'appréciais que mes propres mensonges reposaient toujours sur une certaine vérité, cela permettait d'apaiser légèrement ma conscience, en plus de divertir l'observateur que je suis.

On m'appelle de bien des noms. Mais Henry me suffit. Mais accepte tout autres sobriquets avec courtoisie, tant que cela part pas trop loin, j'apprécie déjà les gens qui peuplent le forum et sur la cb, ordre général 8D.

Je vais pas mentir, cela a l'air agréable ici.
Je vais pas raconter ma vie, je suis pas trop du genre à en parler dans cette case. Mais je suis un peu plus disposé sur skype 8D

Retenez, juste que c'est moi le fabuleux Henry, le seul & unique ♥