Je vous laisse le caractère/histoire libre ; cependant je souhaite que le lien soit respecté.

Il est l’ami d’enfance de Rozen, et probablement son premier amour ; l’art de l’indicible est de mise entre eux, mais les mots, les gestes ou encore les petites attentions ne trompent pas. Il y’a bien eu de l’amour qui a plané entre eux, dans leur enfance, mais c’était avant qu’ils ne se perdent de vue. Rozen est devenue orpheline, elle a été brisée, il n’a pas su saisir sa main à temps.  Et dans sa chute, elle s’est égarée de ses bras. Ils vivent dans deux contrées qui se vouent une haine viscérale : Okeanos et Caelestis. Tout portait à croire qu’ils n’avaient rien à faire ensemble, mais pourtant ils ont marchés sur les plates-bandes de cette guerre ridicule face à leur forte amitié/attirance.

Il a été amoureux d’elle. Elle a été amoureuse de lui. Ils n’avaient que 10 ans lorsqu’ils furent séparés, et cela sonnait comme une putain de fatalité divine. Elle a voulu mourir pour ne plus souffrir, il a survécu pour se repentir. Et le jour où il se montra à Rozen, elle ria comme quelqu’un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui comprenait enfin la blague de celle-ci. Et lorsqu’elle le regarda, elle pouvait revoir les étoiles ; Et parce qu’il la contempla, il pouvait revoir briller le soleil. Et ils comprirent qu’ils ne regardaient plus vers le ciel, mais vers le sol. Trop d’années passées en vain, si loin … deux inconnus pourtant si proche qu’ils se reconnurent dès le premier regard.

Parce qu’il a quelque chose à se reprocher, une horreur inavouable, parce qu’elle le connait comme au premier jour, elle sait que quelque chose cloche. Le ventre de Rozen se tord, son mauvais pressentiment refait surface, et ce n’est pas un hasard. Son retour dans sa vie non plus. Et alors qu’elle s’était habituée à la mort de son organe cardiaque, ce dernier redémarra en trombe à la simple vue de cet homme qui avait pris la place de ce petit garçon pour qui son cœur battait le carillon. Il cache quelque chose, elle tente de le faire parler, il refuse. Alors le ton monte rapidement … Ils ne se parlent plus. Ils crient, plutôt. Constamment, comme si se marteler de mots assassins était devenu leur seul moyen de communiquer. Il tente de l’empêcher d’entrer dans des eaux profondes, et elle lui rétorque que son grade de Général lui donne droit à demander à enquêter au nom de sa Reine. Il a peur, alors il la blesse toujours plus à chaque mot, cette fusillade de mots la cloue sur sa croix, il a conscience de cela, mais elle ne veut pas comprendre. Il est en train de démolir et de renier tout ce qui avait pu un jour tant les rapprocher, leur amour. Il a déjà tout perdu depuis longtemps. Le ciel, les ailes, Rozen. Cette existence est une cage. Les barreaux du Monde physique ne représentent dès lors qu’un obstacle matériel pour un corps déjà condamné. Cela trouve son sens.

Parce que la détruire est plus sécurisant que la laisser venir à Okeanos, il veut l’empêcher de découvrir l’atroce vérité qui les relie tous les deux. Un passé heureux, un présent inconnu, un futur effroyable. Rozen. C’est censé être un point de non-retour alors que compte-t-il faire ? Revenir sur ce qui est censé être infranchissable ? Détesté, incompris par la jeune femme, n’aurait-il pas le loisir d’y penser ? Il trouvera une solution. Il en trouve toujours une. Et quand elle ne se présente pas, il se l’invente. Comment abolir un ressenti, cet amour qui l’aspire dans le passé? Il a une bonne opportunité pour créer une parade.

Rozen est sûrement son premier amour. Une jeune fille pour qui il n’aurait jamais dû jeter son dévolu, car tous les opposaient. Leurs peuples, leurs idéologies, la haine viscérale entre leur pays. Rien ne présageait une fin heureuse, et pourtant ils se sont aimés avec innocence. Amour juvénile qui se brisa lorsqu’ils se perdirent de vue, il a été le dernier homme à avoir su faire battre son cœur. Bien trop préoccupée par son ascension dans l’armée Caelestienne, Rozen n’a pas su s’ouvrir à nouveau. Mais lorsqu’il revint dans sa vie, seize longues années plus tard, elle est tétanisée. Pourquoi devait-il revenir, maintenant ?

Rhéa est la meilleure amie de Rozen, sa seule amie et de ce fait, la plus précieuse à ses yeux. Et la réciproque est peut-être vrai pour Rhéa, du moins, c’est qu’espère Rozen. Peu habituée à se confier sur ses craintes, envies et autres traits de caractère personnel, le Général Hundjäger a vaguement parlé de son premier amour à son amie. Rhéa, toute enjouée n’eut qu’une seule envie : rencontrer ce charmant jeune homme. Mais quelle désillusion ! Le petit garçon que Rozen aimait a laissé place à un homme bien différent qui exaspère les deux rouquines. Méfiante, Rhéa ne cache pas sa méfiance envers lui. Rozen ne s’en offusque pas, et met cela sur le compte d’un geste défensif de son amie qui craint qu’elle soit blessée à nouveau. Quant au jeune homme, il ne sait quoi penser de Rhéa en raison de sa ressemblance avec Rozen et de son caractère bien différent de cette dernière. De plus, le caractère changeant de Rhéa, en raison de sa bipolarité, le déstabilise : il ne sait pas sur quel pied danser avec elle, elle est bien trop imprévisible à son goût. Alors il laisse Rozen la gérer, après tout, c’est son amie !

Lorsqu’il rencontra Fawn pour la première fois à Okeanos, il crut voir Rozen dans la ville aquatique.  Croyant voir des Rozen partout, il l’observa silencieusement afin de comprendre la raison de la présence de cette mystérieuse personne, qui manifestement n’était pas d’ici. Prise en flagrant délit, la jeune femme se braqua en expliquant qu’elle ne faisait de mal à personne en venant s’entraîner ici, car ce lieu, bien qu’elle ne soit pas de ce pays, était désert. Amusé par son caractère de feu, il l’aperçoit souvent au même poste et la regarde s’entraîner de loin. Sa langue étant lié, il ne la dénonce pas, estimant qu’en effet, elle ne cherche qu’à trouver un lieu où elle pourra se défouler sans être ennuyée.