Elle a le regard marqué du bonheur souvent, parfois d’une colère à en faire frémir les plus grands. C’est des pensées qui hantent, qui se bousculent, tout un univers à portée coincée dans sa tête. C’est l’envie de connaissance couplée à ce désir de vivre que son but n’a cesse de freiner.
Elle porte un masque Wendy. Le masque du bonheur, les sourires qui voilent la vérité d’une âme en péril. La bonne humeur pour écraser d’un coup de talon les doutes d’un résultat qu’elle se tue à apporter.  Elle a jamais su faire, jamais pu se comporter autrement, parce qu’il lui a toujours semblé que son travail était bien plus important que tout le reste. Elle a jamais été adroite, jamais compatible avec cette gentillesse ou tout ce bonheur que chacun cherchait. C’était la puissance, l’avancée interminable, toute la connaissance qu’un dieu les poussait à obtenir.
C’était frénétique tout ça. Incontrôlable. Mais elle n’avait pas le temps de se lasser d’un combat qu’elle ne pourrait jamais gagner. C’est un paradoxe, des regards portés vers un avenir qu’elle ne peut pas s’autoriser. C’est bien ça le problème, Wendy. C’est ce combat poursuivi en oubliant sur ton chemin les raisons pour lesquelles t’as commencé à le mener. C’est une question d’elle, juste une question d’avenir - un tel besoin de vie qu’elle en oublie la sienne. C’est comme une envie désespérée de laisser sa marque dans le monde, une avancée marquante, une garantie que le souvenir de son existence ne sera pas oubliée.
C’est le but de ta vie Wendy, un but qui en vient à te faire oublier une simple vérité.
T’es visible pour personne, personne pour tout le monde, le monde est trop grand et la grandeur de ton rêve te dépasse. Tu dépasses personne toi, toi t’es rien et c’est à rien que sont réduits tes rêves quand tu retombes dans la réalité. La réalité qui se lie au visible comme le début vers la fin et c’est fini pour toi dès lors que tu commences à le penser.

“The power of the science is against you. It won't be a battle, it will be a huge defeat.”

C’est peut-être à cause de son enfance tout ça. C’est peut-être parce qu’elle était trop petite pour savoir, pour comprendre, trop incapable qu’on en est venus là. Peut-être qu’à force de « t’en sais rien » et de regards hautains, elle a comprit qu’il valait mieux plier à cette religion plutôt que chercher à la combattre. L’ironie, Wendy, c’est que moi aussi, j’en sais rien. C’est dur de se construire dans un monde tant rempli de connaissances, ou trop de choses comptent pour espérer se démarquer. C’est dur, bien trop dur, et pourtant tu l’as fait. C’était pas un coup de chance, pas une passion plus grande qu’une autre, simplement ce talent inné qu’il t’a été donné d’avoir.
T’as le génie Wendy, cette capacité trop grande pour être ignorée. T’as les armes que personne ne possède, cette facilité de faire qui t’a valu d’être tellement intéressée. T’es plus que les autres, Wendy. Pas juste cette vie pleine de vie que tu prétends être.

C’est comme ça que tout a commencé, dans ce génie des sciences qui la rendait à part. Elle a bien vu qu’elle serait pas juste cette vie en blouse à suivre des ordres bêtes mais celle qui les donnerait. C’est sans doute qu’un don, amis c’était le début de la fin annoncée. Qui pourrait s’y opposer de toute façon ? Cette mère solitaire tombée amoureuse d’un Caelestis ? Elle est pas en droit, mama. Personne l’est. T’es la seule juge, la seule capable, la seule à pouvoir porter le fardeau d’un cerveau inégalé.
Faut faire la part des choses, Wendy. T’as vite compris que ta vie serait bien différente en dehors et dans ce travail qui était devenu ta raison d’être.

C’était ça, les recherches. Les jours entiers dans ta chambre, le nez penché dans les livres. Le rejet permanent des distractions de cet univers à déchiffrer. Les sciences, Wendy. C’est tout de suite devenu bien plus important que le reste. T’as vite délaissé le monde, rendant presque faux les moments passés sans bosser. Toute la bonne humeur piétinée par ton sérieux, ton désir ardent de connaissances, les sourires transparents devant la rancune des gens côtoyés. C’est ta vie, Wendy.
La vie d’une fille spéciale, trop intelligente, trop passionnée pour qu’elle pense une seconde à délaisser son travail pour les autres.

C’est vite devenu pire pour elle. Il y a eu Chrom, le respect et l’admiration éprouvés. Il y a eu ces changements, l’amertume de tous ces gens qui la rejetaient - la colère déversée dans le travail et un refus catégorique de l’échec. Il y a eu tout qui lui est tombé dans la gueule d’un coup, tous ces problèmes, ces changements, ces attentes - elle s’est retrouvée propulsée à l’avant en tant que bras droit de laboratoire. Elle a jamais su comment, Wendy. Elle s’est rappelé toutes ces recherches bancales, ce délaissement de sa vie personnelle, cette soif réelle des connaissances et cette envie d’avancer.

C’était peut-être mérité, en fin de compte. Mais il a fallu que demeure cette boule au coeur d’un malaise qu’elle ne peut s’expliquer.

Hello les gens, que dire de moi euh, j'ai 18 ans. Je suis un mâle. Et je suis arrivé ici grâce à Cain. Sinon j'ai pas d'avatar pour l'instant dsl il arrivera demain vous devrez me supporter comme ça en attendant. Voilà bisous.
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