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The world in our eyes - Yuuka

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The world in our eyes - Yuuka écrit le Jeu 16 Juil - 16:09
Elle était enfin de retour à Démétrio, ça faisait combien de temps déjà ? Presque un mois elle pense, elle n’en est pas vraiment sure en fait. Il s’est passé tellement de choses depuis qu’elle a mis les pieds ici …

Hélix lève la tête, essaye de s’imaginer le ciel caché par les rochers. Elle a toujours trouvé ça bizarre qu’Okeanos – qu’aller sous la mer la terrifie alors qu’elle adore aller à Demetrio. Peut-être que c’est à cause de la mer qui risque de l’engloutir alors qu’ici, ce n’est que les cailloux qui risque de tomber ? Ou alors c’est parce qu’ici elle connait plein de monde ? Lixie secoue sa tête, ça ne sert à rien de penser à ça. Elle est même plutôt heureuse de ne pas avoir peur d’un autre endroit qu’Okeanos – que penserait son papa si elle était si faible ?

Les sourcils froncés, la petite fait la moue. Son papa est encore une fois pas là, partit à l’aventure dans un endroit où elle n’aura probablement jamais le droit d’aller tant qu’elle est encore une enfant. Parfois Hélix voudrait grandir plus vite et le rejoindre, elle n’a pas vraiment envie d’être toujours séparée de lui comme ça. Mais c’est trop dangereux et il est occupé, alors la petite ne dit rien et après lui avoir fait un câlin et un bisou sur la joue, elle le laisse partir avec un sourire sur les lèvres ; elle ne peut rien faire de plus non ? Il est le chef, il est comme un roi et est très occupée, elle n’a pas le droit d’être égoïste et lui demander de rester avec elle. Même si parfois, sa seule envie est de pleurer, de crier et de le forcer à rester.

L’agitation du groupe de nomade l'accompagnant interrompt ses pensées. Elle ne comprend pas tout ce qu’il se dit, un homme qu’ils cherchent a été trouver peut-être ? Tout le monde parle trop vite et avant qu’elle ne puisse demande ce qu’il se passe, deux adultes se baissent pour lui parler. « On va devoir te laisser avec une de nos connaissances Lixie, il faut qu’on aille dans la foret et c’est trop dangereux pour toi. » Hélix ouvre la bouche pour parler, pour leur dire qu’elle a envie de venir et qu’elle sera prudente et sage promis ! Mais on ne lui laisse pas vraiment le choix. « Promis on ne mettra pas longtemps, la personne avec qui tu vas est très gentille. Tu n’auras même pas le temps de faire sa connaissance qu’on sera déjà de retour, on t’achètera de la glace hein ? »

Et toujours un peu perdue, Hélix se retrouve dans une maison inconnue avec une personne âgée qu’elle n’a jamais vue et l’adulte qui l’a accompagné ici déjà loin. Elle avait l’air gentille assise sur sa chaise. La grand-mère lui dit tout doucement, d’une voix presque inaudible « Comment tu vas ma petite ? Tu veux quelque chose à boire ? A manger ? Sers toi ce que tu veux sur la table »

Le visage d’Hélix s’illumine et après avoir dit son nom à la gentille personne, elle la remercia et se jeta sur un des fruits. Elle a toujours aimé les fruits d’ici alors elle ne peut que dévorer celui qu’elle a en main tout en regardant ceux restants. Est-ce qu’elle a le droit d’en prendre un autre ? La petite lève la tête pour regarder la personne âgée – pour la trouver endormie. Oh, est-ce qu’elle l’avait dérangée pendant sa sieste ? Hélix soupira légèrement et s’assoit sur une des nombreuses chaises de la maison.

Mais après quelques dizaines de minutes sans avoir personne avec qui parler et aucun de ses jouets, elle commence vraiment à s’ennuyer. Est-ce qu’elle peut sortir, rejoindre quelqu’un qu’elle connait ? La petite est presque sure que d’ici elle peut rejoindre la maison de mademoiselle Eireen. Hélix ferma les yeux. Elle sait qu’elle n’a probablement pas le droit de partir mais si elle part pas très longtemps et qu’elle revient, personne ne saura non ? Décidée la petite se leva et sortit de la maison en faisant attention de ne pas déranger l’adulte qui dort encore.

Elle ne reconnait pas vraiment les alentours, mais si elle retrouve la fontaine où elle a rencontré Mademoiselle Eireen, elle pourra surement la retrouver ! Hélix court un peu partout et après une montée qu’elle ne reconnait toujours pas, elle se retrouve devant un paysage qui lui coupa le souffle – d’ici elle pouvait surement voir toute la ville ! Mais avant qu’elle ne pousse un cri de joie et se mette à regarder la ville, elle remarque quelqu’un. Une jolie femme accompagnée d’un … animal ? La petite se dirige vers la dame tout en faisant attention de ne pas trop s’approcher – l’animal n’avait pas l’air de vouloir du mal à la jeune femme, mais ce n’est pas pour ça qu’il ne l’attaquera pas elle. Habitude de nomade. « Bonjour madame ! Je ne savais pas qu’on pouvait voir toute la ville d’ici c’est magnifique ! »

La petite avec un sourire radiant sur ses lèvres regarde la jeune femme et son compagnon. « Est-ce que vous habitez ici ? » Et si elle n’avait pas vraiment le droit de parler aux inconnus, elle l’oublia complètement.
The world in our eyes.
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Re: The world in our eyes - Yuuka écrit le Ven 17 Juil - 23:53



▼  Sa main serra celle de l'homme en face, une bonne poigne, et un sourire en coin anima le rictus léger de la jeune chef. Le marché était conclus, elle aurait sa tenue pour les profondeurs glacées sous peu. Les expéditions étaient parfois pénibles et elle avait beau être résistante, elle n'en restait pas moins humaine. Aucune des tenues qu'elle avait, n'avait de fourrure en intérieur. De ce fait, toute excursion au pays des sombres tunnels, où il faisait froid, était un calvaire et la rendait moins productive, une chose qu'elle ne tolérait. Elle pouvait accepter les faiblesses des autres, considérant que chacun est parfaite comme il est, et que changer les gens était une futilité stupide, une perte de temps puisque le naturel revenait toujours au galop. Mais les humains avaient cette manie de toujours vouloir tout contrôler.

Ce qui expliquait aussi pourtant elle en mettait tant en rogne. Elle n'était ni prévisible, ni contrôlable, au grand damne de sa famille, dont le père s'était résigné à ne jamais la voir épouser qui que ce soit vu son tact légendaire, et où les hommes de son sang la voyait comme un fléau féminin qui montrait le mauvais exemple aux autres femmes. Alors quoi? Est-ce que le fait d'en avoir baver, d'avoir subi d'eux, n'était pas suffisant pour mériter le respect? L'officiel oui, car son charisme et son grade n'était plus à prouver, mais en ce qui concernait l'officieux, elle avait encore bien du chemin. Et peut-être même mourrait-elle un jour avec la haine de certains hommes encore sur le dos, mais ça, au final, elle ne pouvait rien y faire. Alors elle se contentait de vivre pour ce qu'elle aimait faire, et à ses yeux c'était suffisant. Loin d'être exigeante avec les autres, sauf quand il s'agissait du travail, elle l'était pourtant sur elle-même. L'erreur était interdite en ce qui concernait sa propre personne. Le boulot. Protéger Demetrio et les terres autour, veiller au bon fonctionnement de tout et que les prédateurs ou ennemis restent à distance. Toutes ces choses étaient des habitues pour elles.

Aujourd’hui, elle était en poste sur les hauteurs. Assise à cheval sur un muret arrondi recouvert d'un étrange lierre, elle observait le monde, ce petit monde à eux. Celui dans lequel elle avait grandi et qui changeait si vite. Pourtant elle n'aurait échangé cet endroit pour rien au monde. Quand bien même un jour, ils se feraient attaquer, assiéger, et complètement ruiner, elle resterait. Si bien sûr elle avait survécu. Oui elle resterait, parce qu'ici, c'est la vie qui prend source. C'est ici que les enfants courent, que les insectes s'épanouissent et avec eux les fleurs. C'est ici qu'on sent que le monde tient à très peu de choses pour être complet. Au final, peut-être que les dieux avaient bien fait de s'engueuler. Toutes ces choses futiles d'antan, gardés par les deux autres royaumes, du ciel et des océans, qu'ils se les gardent bien volontiers. La vie ici était simple. Certes dangereuse, mais elle l'était tout autant ailleurs, parce que même s'ils étaient plus à même de se défendre avec toutes les technologies contre les prédateurs, ce surplus de connaissances en avancées techniques, les rendaient d'autant plus dangereux pour eux-même. Ici, il n'y avait rien de tout ça, ils vivaient en harmonie avec ce qu'ils pouvaient obtenir et la nature en elle-même. Elle n'était pas si clémente, mais elle était généreuse et pour Yuuka, tout avait un prix.

Ah non, sauf une chose: cette vue. Assise là, elle avait certes la vue sur toutes les entrées mais elle pouvait aussi profiter d'un léger courant d'air passant par les cavités inaccessibles, comme des gaines d'aération secondaire, faites pour rendre la ville respirable. Le son des bêtes, celui des femmes qui discutaient ou chantaient pendant qu'elles tissaient, celui des hommes affairaient aux questions existentielles du monde et puis.... y'avait Strunker, son grand flaireur, un canidé bleuté, étrange, aux dents biscornus et qui venait de finir l'énorme morceau de viande cuite qu'elle lui avait gardé au chaud depuis la veille. Elle mâchonna un peu de menthe quand une petite voix se fit entendre. Elle avait vu la petite monter la grande allée, mais elle pensait qu'elle rejoignait une maison et en fait non. Pourquoi lui parlait-elle? Les enfants et leur irrémédiables questions. La bouclée observa la petite de haut en bas et Strunker se coucha au sol, les oreilles dressées, fixant la petite.

- Calme Strunker.


L'animal bougea doucement la queue de gauche à droite. Il était content? En voila une autre. Depuis quand il aimait les gosses lui? Pas plus tard qu'il y a trois jours, il avait mordu un jeune homme qui avait voulu le caresser trop sèchement, mais vu le phénomène, peut-être qu'il lui avait fait une misère et qu'elle ne le savait pas. Elle avança sa main baguée sur la tête de l'animal qui resta tout à fait positivement alerte.

- Tu peux approcher, je pense qu'il t'aime bien. Et pour répondre à ta question... je suis d'ici oui.

C'était le plus facile à répondre. Dire qu'elle avait trois ou quatre endroits où elle dormait ne concernait pas la petite et elle ne comptait pas les arbres potentiels où elle s'affalait entre deux rondes. Un singe. Cette petite appartenait à un groupe de nomades qui revenait régulièrement ici. Yuuka avait déjà parler avec certains hommes de ce groupe, pour les prévenir des prédateurs alentours ou des nouveaux axes ouverts ou ceux écroulés. La nature était changeante. Un peu comme les enfants en fait.


- Où est ta famille dis moi. Je ne connais pas ton nom, mais je sais d'où tu viens, je t'ai vu arrivé tout à l'heure avec les tiens. Tu n'as personne qui te garde ?

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Re: The world in our eyes - Yuuka écrit le Mar 21 Juil - 17:55
L’animal de la femme était calme et si Hélix n’avait pas vécue en tant que nomade – si elle n’avait pas passé des journées dans la forêt avec Hestia à survivre, à ne pas s’approcher de ces nombreux animaux qui peuvent la manger sans même essayer, elle aurait couru caresser le magnifique animal.  Mais la femme à l’air à l’aise à côté de lui, est-ce que c’est son animal de compagnie ? Son papa lui avait raconté que parfois, des monstres se lient d’amitiés avec des humains. C’est rare mais possible. Comme la femme chasseuse qui est l’amie de loups, celle qui ne fait qu’insulter Hestia – et même si elles ne font que se battre elles continuent encore et encore de se voir. Hélix pense secrètement qu’elles s’aiment bien au fond même si elle ne dira pas ça devant Hestia. Elle n’a pas très envie de devoir courir dans les arbres sans chaussures poursuivie par une chasseuse en colère.

La petite s’approche à petit pas de la paire en face d’elle, tout doucement pour ne pas effrayer l’animal. Si ils sont amis et que la dame lui donne le droit d’avancer – si elle lui dit que la créature l’aime bien alors il n’y a pas de risque non ? « Son nom c’est … Stunkeur ? » Hélix fronce les sourcils. La femme ne l’a pas prononcé comme ça. « Strunker ? » Oui ça ressemble plus. La petite regarde l’animal. « Pardon de m’être trompée sur ton nom, j’ai encore du mal à dire certaines syllabes.  Mais tu es magnifique ! »

Lixie a toujours aimé les animaux, que ce soit les chats ou les chiens. Mais elle n’a pas le droit d’en avoir un de compagnie – son papa n’a pas l’air très d’accord quand elle lui en parle. Elle ne comprend pas, pourtant c’est elle qui s’en occuperait, elle l’a promis !

La petite retourne son regard vers la femme, il faut vraiment qu’elle arrête de se perdre dans ses pensées et ignorer les gens en sa compagnie, c’est très mal élevé ! Et surtout, son interlocutrice a l’air aussi captivante que l’animal.

« Ma famille … Mon papa n’est pas là mais les autres membres du groupe sont ma famille aussi ! » Enfin elle n’en est pas vraiment sure pour une personne en particulier mais ce n’est pas vraiment la question qui lui est posée. « Je m’appelle Hélix ! Hélix Sitarä ! » La petite rigola, un petit peu embarrassée. « Il y a eu un problème et tout le monde a dû partir et ils m’ont laissé avec une habitante du village. Elle s’est endormie alors j’ai … décidé d’aller voir une amie à moi ! » Mais la rencontre qu’elle vient de faire l’intéresse, elle ira rejoindre Eireen quand elle reviendra à Démétrio. « Normalement quand ce n’est pas pour longtemps, ils me laissent seule ici. Parce que la ville n’est pas dangereuse et que les gardes sont très forts et qu’ils la protègent des monstres ! » Mais cette fois-ci ils l’avaient laissé avec quelqu’un. Hélix est presque sure que ça voulait dire qu’ils allaient la laisser longtemps seule. Au moins la journée.

« Si vous habitez ici, est-ce que vous êtes chasseuse ? Et votre ami ici vous aide non ? » Hélix se tourne vers l’animal et le regarde. Elle n’en a jamais vu d’autres dans sa vie – même dans les nombreux livres que Monsieur Axel possède. Ses mains collées contre son torse, elle hésite quelque secondes pour enfin en approcher une tout doucement vers la créature.
The world in our eyes.


HRP:
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Re: The world in our eyes - Yuuka écrit le Jeu 23 Juil - 15:23



Laisser une enfant seule ici... Pourquoi n'avait-il pas au moins laisser une personne du groupe avec elle. Les parents étaient tellement irresponsables des fois... Combien de fois Yuuka avait-elle du en sauver ou ramasser le corps à moitié dévorés de ces petits êtres.... Elle baissa les yeux sur la tenue ravissante de la petite, pensive, alors qu'elle s'approchait du canidé bleu. A n'en pas douter, Strunker ne l'a voyait pas comme une ennemie ou une menace, donc elle le laisserait faire. Il ne la mordrait pas. Il pouvait être sacrément hargneux, voir mortel avec les créatures ou les ennemis, mais jamais avec les enfants. Il était suffisamment intelligent pour savoir et comprendre qui pouvait lui nuire ou non.
Pauvre gosse. Peut-être, elle, s'y faisait-elle? Quand on est petit, on prend les choses mieux que les adultes, souvent comme si elles étaient normal. Ce monde là était dangereux et ... Yuuka restait persuadé que des enfants de nomades disparaissaient à gauche et à droite pour satisfaire les mauvaises affaires des malfrats qui soit revendaient les enfants en les faisant passer pour des orphelins ou bien attendaient qu'ils grandissent pour les faire travailler ou leur retourner le cerveau et en faire des armes de combat. Peut-être que Caelestis employait cette méthode pour renflouer son armée... elle n'en savait rien et ne voulait pas savoir. Elle était réaliste et préférait s'occuper de ce qui était à la hauteur de ses moyens. Chasser les fantômes n'était pas dans ses prérogatives.

- Tu es très éveillée et polie pour ton âge Helix,
sourit un peu Yuuka en se levant de son muret, son pagne fendu tombant à l'avant et l'arrière de ses jambes. Elle s'approcha et s'accroupit à coté d'elle en souriant à son allusions sur les gardes forts et protecteurs.

- Tu es trop mignonne... Ne t'en fais pas, il ne t'en voudras pas. Et puis il ne mord pas, tu peux y aller. Tiens regarde...
Yuuka plongea sa main dans sa sacoche et Strunker comprit tout de suite en redressant les oreilles. Assis sur son train, il faisait des petits bruits d'excitation. La chef sentinelle en sortit un lacet de viande séché et le posa dans la main de la petite. "Vas y donne lui, tu vas voir, il va même faire attention pour le prendre . Par contre il faut que tu saches une chose. Strunker est une exception à son espèce. Ils vivent loin d'ici, peut-être en croiseras-tu un jour, mais si ça arrive, ne t'en approche jamais d'accord. C'est une espèce très agressive et carnivore. Et nous sommes de la viande. Tu comprends? En fait , il est gentil parce que je l'ai trouvé tout petit, y'a environ 9 ans. Il avait été attaqué et je l'ai pris avec moi. Ça a été dur parce que c'est un animal très intelligent, et très malin. Je me suis fait mordre plein de fois au début. Et puis un jour, il m'a défendu et notre lien a commencé. Ne prends jamais un animal de compagnie si tu n'as pas le feeling avec lui, Helix. Vous risqueriez d'être malheureux tous les deux sinon. "


Tout en parlant, elle observait Strunker qui fourrait sa tête sous sa main avec affection. C'est vrai qu'il lui en avait fait voir de toutes les couleurs.
- Et... tu m'as demandé mon métier... et bien... j'ai des armes, je suis en hauteur et je surveille. Que suis-je à ton avis?

Un autre sourire et elle s'assit sur une pierre à proximité, à hauteur de la petite. Pourquoi n'avait-elle jamais eu d'enfant en dépit de son âge et du fait qu'elle pouvait plaire? Avez-vous la moindre idée de ce que cela fait de voir son enfant revenir mort et en lambeaux de chair dans les bras d'un sentinelle? Savez-vous ce que ça fait de le faire voir mourir sous la lame d'un ennemi? Savez-vous ce qu'est l'impuissance de ne pas pouvoir sauver un enfant malade d'une chose inconnue...? Au final, il était tout et vous n'avez plus rien, excepté ce trou béant dans le torse qui vous gueule que oui vous avez été indigne, que vous avez merdé, que vous ne pouvez pas vous rattraper. Que c'est fait. Alors non, elle ne voulait pas en faire, pas pour le moment. Elle laissait la reproduction de masse à ce qui aimait baiser, à ceux qui penser à l'avenir démographique du monde, là où elle, se préoccupait de l'avenir global du monde.


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Re: The world in our eyes - Yuuka écrit le Lun 27 Juil - 19:07
L’adulte se lève. « Oui ! C’est Monsieur Axel qui m’a appris qu’il faut toujours être poli ! » On lui a dit encore et encore qu’il ne fallait surtout pas qu’elle répète ce que disait son papa. Qu’il ne disait pas toujours les choses comme il le fallait et qu’il utilisait beaucoup de mots pas beaux. Mais Hélix le savait au fond d’elle qu’il était gentil, qu’il était le meilleur papa du monde. Il était juste pas très présent … et pas très poli. « Ah Monsieur Axel c’est un ami proche de papa et un … » Hélix hésite toujours pour son métier. Archi … tecte ? Archeo … quelque chose ? « Il cherche des objets dans les ruines ! »

Hélix rougit à la remarque de l’adulte – elle a l’habitude de l’entendre d’Oncle Cyrus, des adultes du groupe. Mais jamais elle ne l’a vraiment entendu de personnes inconnues.

La petite suit du regard les actions de la femme. Elle sort quelque chose – un bout de viande ? – et l’animal réagit au quart de tour. Assis comme ça, Hélix le trouverait presque mignon si il n’avait pas l’air aussi beau, dangereux. Et dans la seconde qui suit, le bout de viande se retrouve dans ses mains, Strunker suivant du regard.

Le discours de l’adulte fit comprendre beaucoup de chose à l’enfant. Déjà que le peu d’adultes qu’elle connait qui devienne amis avec des bêtes sauvages ont du faire beaucoup d’effort avant de devenir de vrais amis. Elle a toujours pensé que c’était comme les humains mais sans la parole, un regard et c’était bon. Peut-être qu’elle ne demandera pas tout de suite un animal de compagnie à son papa. Même un chat ou un chien, ou un poisson. S’il est triste alors elle n’en veut pas.

« Nous sommes … de la viande ? » Hélix n’a jamais réellement rencontré d’animaux sauvages, elle est toujours protégée ou laissée derrière. On lui a appris la base, de ne pas s’approcher des bêtes, même celles qui sont amis avec des humains.

Elle sait que partir dans la foret est dangereux, mais elle ne veut pas vraiment s’en souvenir. Parce que tous ses amis, toute sa famille fait partie du groupe des nomades. Alors ils sont tout le temps proches du danger, proche de ses animaux redoutable. Mais Hélix sourit, parce que tout le monde est fort, parce que la femme présente lui a apprend des choses importantes. Parce qu’Hélix ne veut pas paraitre triste. « Neuf ans ? Alors il a presque euh… » Hélix fronce des sourcils. Elle a vraiment du mal avec les calculs, pourtant monsieur Axel fait de son mieux. « Deux ans de plus que moi ? Et il est déjà tellement grand ! » Hélix regarde l’adulte, toute fière d’elle. « Et vous en avez vu d’autres bêtes de la famille de Stunker ? » C’est triste que les autres membres de sa famille soit loin.

Hélix serre ses mains et se souvient qu’elle a encore le bout de viande que l’adulte lui a donné plus tôt, Stunker la regardant toujours, comme impatient. « Ah pardon ! Il est pour toi le bout de viande hein ? » Hélix ouvre la main, la paume vers le ciel pour permettre à l’animal d’accéder à la nourriture. Elle est un peu intimidée, mais l’animal est magnifique et plutôt calme. Et surtout l’adulte est présente, attentive à tout ce qu’il se passe. Alors il ne se passera rien de grave. Hélix à confiance.
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Re: The world in our eyes - Yuuka écrit le

The world in our eyes - Yuuka

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