Musique ▬ Les jours où tu ne sais pas où aller, quand tu ne sais pas quoi faire, lorsque tu hésites entre la pilule rouge et la pilule bleue, tu laisses parler le hasard. Mystérieuse chose, hasard et destin ne forment qu’un pour toi. Comme un homme et une femme s’aimant follement et marchant sur le chemin de la vie, ils conduisent leurs enfants dans un endroit merveilleux. Tu es l’un d’entre eux. Où vas-tu ? Quelle importance. Tu te contentes de suivre un petit chemin sur une île volante. Qu’est-ce que tu fiches sur Caelestis ? Question intéressante et suffisamment importante dans l’histoire pour y apporter un éclairage.
Après les derniers événements, et notamment les légers dégâts produits par certains membres de ta nation au château Regem, les habitants de la mer ne font plus vraiment parti des bienvenus. Mais tant pis, ce n’est pas ça qui t’empêchera de vivre ta vie. De toute manière avec tes vêtements tu peux facilement te faire passer pour un disciple d’Earthea. Tu ne connais pas très bien Caelestis, mais pour une raison inexplicable tu te sens attiré par cette nation. Ceux qui flottent dans le ciel, tels des oiseaux majestueux, prenant le reste du monde de haut … leur orgueil causera leur perte, si ce n’est pas déjà le cas. Tu te fiches bien de la politique, ce que fait le dictateur, ce que pense le gardien du temple, tout cela te passe largement au-dessus de la tête. Mais tu n’aimais pas que l’on te prenne pour un crétin. Et quand tu croises un habitant de Caelestis, tu as l’impression qu’il te prend pour un crétin. Donc tu ne l’aimes pas. Raisonnement simple et logique.
Arrivant finalement à l’entrée du temple, tu déposes ton katana mais garde ton révolver dans ta ceinture. Tu n’aimes pas les armes à feu, mais c’est quand même très utile à certains moments. Tu t’approches doucement du temple. L’endroit est merveilleux et fidèle aux descriptions que tu as lues. Le soleil ne rentre pas vraiment dans le temple, et c’est avec une faible lueur que tu t’avances. Tu sens dans l’atmosphère le mystère et l’étrange, mais surtout beaucoup d’encens et de fumée de bougies. Tes longs cheveux blancs flottent doucement dans les airs, bougeant au rythme de tes pas, pendant que tes yeux rouges scrutent l’immense salle. Tu ne vois personne, ou plutôt, il fait trop sombre pour que tu ne puisses voir quelqu’un. Mais tu sens une présence, un regard posé sur toi. Ce n’est peut-être que ton esprit, mais ça t’intrigue, alors tu restes là, debout, à attendre que l’on vienne à toi.
hrp : enfin o/