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Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates

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Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 19:04

 

Arter Bates
Surnom ▬ Art
Âge ▬ 25 ans
Date de naissance  ▬ 7 Juin
Sexe  ▬ Masculin
Orientation  ▬ Hétérosexuel

Taille  ▬ 1m85
Poids  ▬ 72 kg
Couleurs cheveux et yeux  ▬ Cheveux noirs et yeux verts
Particularité(s)  ▬ Saleda, sa tortue naine, l'accompagne toujours lors de ses déplacements, endormie dans l'une des poches de son costume. Il porte constamment une montre en argent.

Groupe  ▬ Okeanos
Occupation  ▬ Propriétaire du Casino Indicium
Habitation  ▬ Au sommet du Casino Indicium, avec vu sur la place Ballaena


La folie du hasard
Arter Bates, vous l'avez devant vous, mais je vous en prie appelez-moi Art. Alors, que peut amener une si petite créature telle que vous à s'intéresser à l'héritier des Bates ? L'argent, peut-être... Hm, une enquête dites-vous ? Et bien, je me ferais une joie de collaborer et de venir en aide aux forces de l'ordre. Après tout, je ne peux décemment pas vous laisser partir maintenant, entrez et laissez moi vous servir quelque rafraîchissement.


Installez vous à votre aise. Hum. Comme dit plus tôt, je suis l'héritier de la famille Bates et, accessoirement, le seul de ses représentants encore vivant. Oui, oui... Un drame terrible a frappé ma famille il y a des années de cela et je peine encore à sourire à la vie. Mais voyez-vous, je ne peux qu'accepter ce que le hasard a décidé pour moi et je lui fais entièrement confiance. Je suis donc un jeune homme en pleine santé, intelligent et terriblement riche. N'est-ce pas merveilleux pour nous deux, Saleda ? Oh, veuillez excuser mon manque de courtoisie. Je vous présente Saleda, une jeune tortue naine que j'élève depuis mon enfance. Méfiez-vous de son bec, il sécrète une toxine lorsqu'elle se sent menacée.


Enfin, où en étions-nous ? Ah oui, il est normal que mon statut au sein de la cité vous soit quelque peu inconnu. Voyez-vous, je possède depuis ma naissance une intelligence que le sens commun appelle "génie", mais je n'apprécie guère cette appellation. Je préfère me voir comme un animal en perpétuelle évolution chassant et dévorant les savoirs de ce monde. C'est d'ailleurs la bibliothèque Conscientia, dont je suis l'un des plus importants collaborateurs, qui constitue mon principal garde-manger. Mais je suis de plus en plus souvent poussé loin de mon territoire de chasse afin de dénicher quelques proies... Jusqu'à sortir de la ville ? Hm je vois... Vous êtes membre des tribunaux de la place Lex, n'est-ce pas ? Allons, il est vain de me mentir. Je joue votre jeu depuis le début de notre conversation. Ah et voilà que vous osez en douter ? Votre teint est bien plus halé que celui des populations souterraines ou sous-marines et n'est pas issu de votre patrimoine génétique aux vues des contrastes entre votre gorge et le début de vos seins. Lorsque j'ai serré votre main j'ai remarqué une certaine distension de l'épiderme, témoignant de votre goût prononcé pour la nourriture riche et grasse des restaurants de l'allée Semitonium. Enfin, si vous faisiez partie de ma cité, vous auriez peut-être su que nos forces de l'ordre se constituent d'une police secrète. Non seulement, vous vous êtes présentée à moi comme enquêtrice, mais vous m'avez également écouté lorsque j'énonçais des faits connu de tous les citoyens de la capitale. Vous auriez pu écourter ma tirade, mais vous ne l'avez pas fait.


Mais calmez cette respiration, je ne vous dénoncerai pas et je répondrai même à toutes vos questions. De plus, mon intérêt pour votre cité est certain, je l'avoue, mais malheureusement pas assez important pour me pousser aussi loin d'Okeanos, navré.


Nous apprenons très tôt à vouer notre vie au royaume des mers, vous savez, ainsi qu'à notre dieu. Je me rends souvent dans les dédales du temple sous-marin et, excepté son gardien, je crois être l'un des seuls habitant de Galiéa à en connaître les moindres recoins. Mais, de vous à moi, ma foi n'est qu'un prétexte pour observer toutes ces fresques et, à vrai dire, le culte d'Okeanos sert moins ma spiritualité que mon statut social. Et puis, entendez-vous toutes ces sonneries provenant du rez-de-chaussée ? Vous avez raison, c'est le casino Indicium qui se situe plus bas. J'aime flâner parmi toutes ces âmes en peine. Après tout, n'est-ce pas là encore un temple rempli de fidèles ? Depuis mes premiers jours, j'entends leurs rires, leurs joies. D'autres fois, j'entends leur colère et leur déception. Et comme dans tout lieu de culte, j'entends leurs prières : "Faites que la bille tombe sur le 7. Faites que ce soit une suite. Faites moi gagner. Faites le perdre..."


Pensent-ils s'adresser au dieu des mers par de telles prières ? Ils espèrent peut-être qu'il les écoute en buvant une sangria au bar et décidant de leur sort en riant d'ivresse, ne serait-ce pas là une farce bien cocasse jouée aux plus désespérés des hommes ? Outre mes plaisanteries, j'ai depuis longtemps formuler mon idée sur la chose. De toute mon existence, je n'ai jamais vu aucun signe de cet Okeanos. En revanche, le hasard lui m'a prouvé son existence à de nombreuses occasions. Combien de fois n'ai-je vu des familles perdre tout leurs biens du jour au lendemain voire leurs proches alors que rien n'avait prédis de tels événements. Voilà donc en quoi je crois. Je voue ma foi au dieu du chaos, du hasard, peu importe sa forme ou son nom. J'ai développé depuis, une profonde attirance pour les faits-divers et drames familiaux en tout genre. Je ne peux à présent concevoir d'équilibre dans le monde, tant me dévore l'idée de sa destruction minutieuse. Je me rappelle encore ces corps tombant de votre capitale tels des anges déchus, l'hilarité qui m'envahit en regardant s'effondrer les membres même de la Justice. Je me souviens de la difficulté que j'eus à définir quel impact avait été celui de la fin... Le couteau dans ma main et ma mère me hurlant de disparaître... Le sang dans la salle de bain quand cette fille de joie m'avait supplié...


Oh ! Pardonnez moi, quel idiot je fais ! Vous effrayez de la sorte. Je vous présente mes plus plates excuses, mademoiselle. Voyez-vous, je suis un homme passionné par certaines de mes activités et il m'arrive parfois de m'emporter lorsque j'en fais un tel étalage... Plaît-il ? Je ne pense pas que cela soit une bonne idée de partir à présent... La nuit finit toujours par tomber à Galiéa malgré notre proverbe et je ne peux vous laisser vous rendre au district 666 seule, vous risqueriez de rencontrer quelques individus mal intentionnés lors de votre parcours. Pourquoi le district 666 ? Et bien parce que vous allez vous y rendre, mais n'ayez crainte, la voiture n'arrivera que dans quelques heures. Cela vous laisse amplement le temps de vous préparez. Oh, si j'étais vous, je n'essaierai pas de me lever...


Hmmm, ne vous avais-je pas prévenu ? Vos jambes sont paralysées et bientôt le haut de votre corps le sera également, il est donc préférable que vous restiez sur ce tapis sans vous fatiguer, ne pensez-vous pas ? Comment ? Et bien, j'avoue avoir omis quelques détails concernant ma chère Saleda... Elle provient des terres impures. Sa toxine est facilement décelable au toucher puisqu'elle provoque une brûlure instantanée. Cependant, une fois diluée dans une boisson telle que celle que vous avez naïvement siroté tout au long de notre conversation, elle devient un drogue efficace mais lente à agir. De quoi laisser le temps à un homme de lettres tel que moi de profiter de la présence d'une belle jeune femme telle que vous, ne croyez-vous pas ?


Maintenant, je vais préparer la table d'opération pendant que vous vous endormez paisiblement. Allons, n'ayez pas peur, je suis là pour prendre soin de vous...


Ainsi, se réveille la belle. Bien dormi ? Oh non voyons ! Il est inutile de vous débattre, la drogue agit comme le niveau de l'eau qui augmente ou qui diminue. Pour l'instant, seule votre tête est mobile et, dans le cas où vous seriez résistante à la toxine même si j'en doute, je vous ai soigneusement cloué les membres à l'aide de ces petites merveilles, made in Okeanos s'il vous plaît ! Ce sont des boulons à fusion : ils font fondre la matière et la lie à une autre, comme pour une soudure. On les utilise parfois pour priver certains détenus récalcitrants de la prison de Lacum et je peux vous assurer de leur efficacité. La table, quant à elle, est composée d'un alliage spécial qui permet un total remodelage de sa structure. Ma foi, un procédé fort bienvenu dans notre cas présent. J'ai cependant une bonne et une mauvaise nouvelle à vous annoncer, laquelle des deux désirez-vous entendre en premier ?
Allons, le silence ne résoudra rien tout comme vos larmes. Moi qui avais participé à votre petite mascarde, voilà que vous vous refusez à participer à la mienne ? Et bien, soit, je continuerai la pièce seul dans ce cas... Et au cas où cela vous intéresserez, la mauvaise nouvelle est que, malgré toute ma richesse, il m'a été impossible de me procurer de nouveaux outils de chirurgie. Quel scandale, n'est-ce pas ? Moi, l'éminent Arter Bates, le génie littéraire, sous prétexte qu'il n'est pas médecin, ne peut posséder ou acheter de tels équipements, c'est formellement interdit par nos lois. Alors, vous me connaissez maintenant, je leur ai rétorqué : "Prêtez-les moi donc ! Si je ne peux ni les posséder, ni en faire l'acquisition, c'est là la seule solution!"
Ils m'ont ensuite traité de fils gâté dont la richesse lui est montée à la tête. Nous verrons bien qui d'entres nous est gâté lorsque vos entrailles pourriront dans les ruelles du 666...
Enfin, je m'égare ! Ah oui ! Malgré ce manque donc, je possède néanmoins une panoplie d'outils chirurgicaux datant de l'ancienne génération. Certes, vous ne ferez qu'en souffrir davantage, mais n'est-ce pas merveilleux ? Nous allons vous opérer avec ces outils ! Qui sait, peut-être votre mère vous a donné la naissance avec l'un d'entre eux ? Quelle émotion ! Oh, celui-ci servait à couper un membre gangrené et celui-là à maintenir ouverte la bouche du patient. Ah et quelle nostalgie ! Enfin, sur ce, il est temps de commencer. J'espère que la musique ne vous dérange pas ? J'aime travailler dans une bulle sonore. Mais n'ayez crainte, j'ai choisi une des meilleures envolées lyriques de tout Atlas, toute droit venue des caravanes nomades. De quoi mettre un peu d'exotisme dans notre parade et, de cette façon, vos cris seront moins solitaires. Qui sait, pourrez-vous même accompagner la prima dona dans son chant ? Le spectacle s'annonce en tout cas grandiose et le petit rouge que je nous ai sélectionné va en être sublimé. Oh, j'ai de ce fait décidé de ne pas vous droguer davantage ou de vous assommer. Je ne veux pas risquer de taire votre chant et, à dire vrai, je ne supporte pas l'idée d'être violent. Allons, sommes-nous prêt à part...


Pardon ? Pourquoi ? Mais enfin ! Toute cette pièce ne vous crie-t-elle pas la réponse ?! Pour la science, évidemment ! Voyez-vous, j'ai depuis longtemps épuisé les ressources livresques de ce monde. A présent, je désire vivre le savoir, aller vers d'autres horizons qui, j'en suis certain, me rapprocheront encore plus de mon idéal. Mais pour atteindre cette objectif, je dois chasser d'autres proies que les connaissances écrites. Non, je devine à votre regard les peurs qui vous animent, je ne suis pas anthropophage. Cependant, l'étude de spécimens vivants, tels que vous, nourrit mon esprit. Mieux encore, un spécimen aussi rare qu'une jeune femme de Caelestis et de sang pure est une occasion rêvée pour comprendre votre nature. Comment votre royaume peut-il léviter ? Avez-vous une structure génétique et physique adaptée à ce mode de vie ? Comment la gravité de votre nation a pu se modifier et pourquoi cela ne se reproduit-il pas ?
J'aimerais, avant de vous préparer pour votre dernier voyage, vous confier un rêve, mon rêve... J'ai rêvé du jour où les trois peuples seront à nouveau réunis. Mais pour cela, les trois royaumes doivent se rejoindre, vous me suivez ? Et vous le faites, partagez-vous ma vision ? Celle de votre répugnant symbole de perfection se brisant sur Earthea. D'abord, l'Eden qui chute comme les fruits gâtés d'un arbre, se fracassant lors de l'impact. Puis, tout ce qui entoure le château Regem, laissant la famille royale admirer la vacuité de leur justice face au déchaînement du chaos. Enfin, ils sombreront comme tous ceux qu'ils ont autrefois fait sombrer au nom de leurs lois.


Vous me faisiez confiance ? Et n'avez-vous donc jamais entendu parler de l'histoire de la souris et du chat végétarien ? Laissez-moi vous éclairer :


Une souris tombe sur un gros chat dans un grenier. Il la poursuit jusqu’à l’acculer dans un coin où elle ne peut plus fuir. Toute tremblante, la souris l’implore : « Je t’en supplie, ô chat ! Ne me mange pas ! Il faut que je rentre chez moi. Mes enfants m’attendent, ils ont faim. Laisse-moi partir. » Le chat lui répond : « Ne t’en fais pas ! Je ne vais pas te manger. En fait, je ne le crie pas sur les toits, mais je suis végétarien. Je ne consomme absolument pas de viande. Tu sais que tu as eu une sacrée chance de m’avoir rencontré !» La souris répond : « Ah ! Quel jour merveilleux ! Quelle souris chanceuse je suis ! Tomber sur un chat végétarien ! » Mais à la seconde suivante, le chat s’était jeté sur la souris, il lui labourait le corps de ses griffes et lui enfonçait ses dents pointues dans le cou. Au milieu de ses souffrances, juste avant de rendre son dernier souffle, la souris questionne le chat : « Enfin, tu m’avais bien dit que tu étais végétarien et que tu ne manges pas de viande, non ? Ce n’était donc que des mensonges ? « Le chat lui répond en se léchant les babines : « Mais c’est vrai, je ne mange pas de viande. Je ne t’ai pas menti. D’ailleurs, une fois que je t’aurai emportée chez moi, je t’échangerai contre de la laitue ».


Comprenez-vous ? Tout comme le chat, je vous ai dit ce qu'il ne fallait pas craindre de moi. Mais naïve comme la souris, vous vous êtes reposé sur cette sécurité infime sans même savoir ce qu'il restait redouter. Et te voilà donc, entre mes griffes, pleurant et suppliant mon esprit félin. Mais c'est vrai, je ne te mangerai pas. Lorsque j'en aurais fini avec toi, petite souris, mon estomac sera toujours aussi vide que lorsque tu es entrée ici. Mais ta chair, je l'échangerai contre tout le savoir qu'elle m'apportera et quand j'en aurais fini avec toi, tu seras un des nouveaux cadavres aperçus dans le district 666. J'espère que notre partie de jeu t'aura plu. Moi, je ne fais que la commencer...


« N'est-ce pas amusant ? Après ces siècles abandonnés, le hasard a voulu que le monde soit une échelle. Le chaos d'Okeanos, l'équilibre d'Earthea et la justice de Caelestis. Je me demande bien jusqu'où se tendra ma main  »


L'ombre d'un père

Les écrans grésillent et projettent leur pâle lueur dans le bureau. Tu es assis dans le vieux confident de ton père, le dos appuyé contre les rebords de velours bordeaux. Tu baisses doucement les yeux vers le col de ta chemise, taché de sang.
« Ces deux rouges se ressemblent tellement... On pourrait croire que mon siège est fait de ce même sang, dis-tu tout haut. »
Mais personne n'est assis pour t'écouter. La deuxième place reste toujours vide, son propriétaire mort depuis longtemps déjà. Pourtant, tu persistes à rapporter les nouvelles de la ville, les bénéfices du casino, où en sont les recherches... Tu ne saurais dire si c'est à lui que tu t'adresses, ou si ce n'est là pour toi qu'un moyen d'échapper à la solitude de ce grand appartement. Malgré la présence de Saleda, tu ressens toujours ce manque de vie qui t'oppresse une fois rentré chez toi. Comme à ton habitude, tu as servi un verre de scotch et allumé une cigarette déposée dans le cendrier. Et comme à ton habitude, tu ne les toucheras pas.
De ta main gauche, tu caresses presque machinalement la montre que t'a léguée ton père, ouvrant et refermant son clapet dans un cycle infini et lent. La plupart des gens trouvent cette montre élégante et pratique en scrutant leur reflet dans le couvercle poli. Mais cette coquetterie a tôt fait de t'amuser lorsque tu te mets à penser à l'inscription au-dessus du cadran, Memento mori. Une devise que les Bates appréciaient, en particulier ton père qui, chaque jour, se donnait pour mission de te la rappeler.

Tu avais toujours vécu avec tes deux parents. Dans le grand appartement, ta mère s'occupait de toi, t'écoutait lire et t'enseignait ce qui lui restait de sa vie de professeur de Caelestis avant qu'un académicien ne vienne compléter ton éducation. Ton père rentrait souvent tard de ses affaires au Casino. La plupart du temps, il t'ébouriffait les cheveux en écoutant vaguement ce que tu avais appris la journée puis se rendait dans son bureau, la montre à la main. Venait l'heure du dîner, pendant lequel tes parents discutaient des choses du monde. Toi, tu tentais d'imaginer tel lieu ou de comprendre le sens de tel mot. Puis, lorsque tu montrais les premiers signes de fatigue, ta mère te mettait au lit en lisant un des nombreux contes sur les Trois Grands.
Ta vie était heureuse et paisible, l'enfant que tu étais ne pouvait imaginer d'autres vies que celle-ci. Mais un jour, tout s'écroula et on te fit rapidement oublier ton précédent bonheur. Tu avais alors dix ans et un jour où tu rentrais d'une course en ville avec ton père, ta mère s'était totalement évaporée, ses affaires volatilisées. Tu la cherchais, peu à peu submergé par les sanglots et bientôt, quand tu fus certain de sa disparition la plus totale, tu te mis à hurler comme un chiot abandonné.
Ton père, lui, s'était installé dans un mutisme froid et haineux aussi bien face à toi qu'en la présence des domestiques ou de ses collègues. Il ne restait pas plus de quelques heures dans l'appartement, le temps de s'enfermer dans le bureau et d'en ressortir l'esprit embrumé par le sommeil... Ou l'alcool. Tu aurais pu vivre cette existence froide pendant longtemps, mais là encore, le hasard avait prévu autre chose pour toi.

Alors que tu te levais au matin, tu fus surpris de voir la porte du bureau entrouverte.  Quand tu entras, seule la lumière des écrans venait éclairer le visage de ton père et sa barbe négligée. Il était assis dans son confident, fumant une cigarette et caressant sa montre de l'autre main. Sur un guéridon à portée, trônait un verre rempli de glaçon et coloré par le whisky qu'on y avait versé. Il te fit signe de t'asseoir sur l'autre place. Quand ce fut fait, ton père s'adressa à toi de sa voix caverneuse pour la première fois depuis des semaines.

« Arter... il marqua un long silence, le temps de retrouver tous ses esprits. Sais-tu pourquoi ta mère m'a abandonné ? questionna-t-il. C'est à cause de toi, Arter... poursuivit-il sans te laisser le temps de réfléchir. Nous étions heureux, elle et moi, puis elle est tombée enceinte et tu es né. Elle s'est éreintée pour t'élever tandis que je subvenais à vos besoins jour après jour. Mais voilà, elle n'en pouvait plus de toi, devoir s'occuper de toi, devoir te nourrir, t'éduquer, tout cela l'a fait fuir loin de moi, tu comprends ? ajouta-t-il en tournant ses yeux cernés vers ton petit corps. En te voyant secoué de sanglots, son regard se fit furieux. Il lâcha sa montre pour écraser ta mâchoire entre ses doigts. Tu crois être le plus à plaindre, Arter ?! gronda-t-il, l'haleine imbibée d'alcool. Et moi ?! Tu penses un peu à moi ?! hurla-t-il.
Egoïste, comme elle, tu tiens ça d'elle, murmura-t-il d'une voix tremblante. Vous ne pensez qu'à vous, ta mère ne pensait qu'à elle ! Elle savait que j'avais besoin d'elle, qu'elle me rendait heureux ! J'avais besoin d'elle... geignit-il. »

Ton père s'était mis à pleurer mêlant ses sanglots à des cris étouffés. Ses doigts s'enfonçaient dans son visage, le déformant, le rendant monstrueux. Mais, comme si elle avait lu dans tes pensées, la bête cessa sa complainte. Ses griffes saisirent la cigarette posée sur le cendrier et, délicatement... Lentement, l'approchèrent de ton visage. D'abord, la flamme longea ton cou et tu pleuras. Puis, ses braises frôlèrent tes lèvres, alors tu crias. Enfin, elles furent prêtes à bondir sur ton oeil. Alors que ton crâne se débattait, tes larmes firent peu à peu glisser ton visage de l'emprise du monstre. Tu tentas de sortir de ta cellule, mais, malgré tes efforts, tes petites jambes ne purent te mener assez rapidement à la porte et elle se referma d'un coup sec. Tu attendis de te faire dévorer. Les écrans s'éteignirent soudainement, ne laissant plus qu'un faible point rouge se mouvant dans l'obscurité. Puis, tu entendis des cliquetis et d'autres sons provenant d'une machinerie. Au fond du bureau, le bruit caractéristique d'un néon te parvint accompagné par une lumière vive et blanche. Là où se situait la bibliothèque, se dressait à présent l'entrée d'une nouvelle pièce.
Alors, tu entendis des pas se rapprocher de toi, lourdement, faisant vibrer tout ton monde. En te retournant tu vis une immense ombre qui te dominait de toute sa noirceur. Tu savais que c'était la bête, et tu savais maintenant pourquoi ta mère était partie... Elle fuyait cette ombre comme tu tentais de le faire. Mais cette fois, sa proie ne pouvait s'échapper... Après tout, ce n'était qu'un petit garçon effrayé.
Résigné, tu te laissais traîner sur le sol par la force de ton père qui murmurait.

« Ta mère est partie, Arter... Nous sommes seuls, toi et moi, et nous devons rester soudés comme une vraie famille, n'est-ce pas ? faisait-il d'un ton fiévreux. Ta mère, j'avais besoin d'elle... Mais maintenant, j'ai besoin de toi Art. Tu dois aider papa à se soigner, continuait-il alors que la  lueur laiteuse des néons t'enveloppait en entrant dans la nouvelle pièce. Tu aimes papa, Art ? Tu veux aider papa, oui ? te demandait-il alors qu'il t'installait sur la table d'opération. Mais alors que tu débutais un mouvement négatif de la tête, ton père te gifla violemment plusieurs fois de suite, te faisant cracher du sang. NON ! NON ! ARTER NON ! Ne deviens pas comme ta mère ! Tu... TU NE VOIS PAS QUE C'EST SA FAUTE ?! hurla-t-il en te frappant. C'est elle qui est partie ! J'avais besoin d'elle, mais elle est partie et maintenant tu dois prendre sa place ! C'est sa faute si tu dois subir tout ça... Mon fils... Elle doit être punie mais c'est toi qui est puni à sa place ! Tu ne vois pas comme c'est injuste ?! Je... Il faut que quelqu'un soit puni, Arter... , geignit-il avant que la porte ne se referme, rendant tous tes cris inaudibles. »

Depuis ce jour, ta vie connut deux faces durant trois ans. D'une part, tout était normal exceptée l'absence de ta mère. Un professeur particulier t'enseignait tout le savoir disponible sur le monde et, comme lors de tes premiers jours, tu fis preuve d'une capacité d'apprentissage hors du commun.
A la même époque, tu commenças l'étude du monde des affaires auprès de ton père. Cependant, ce n'était pas un acte volontaire de sa part. Tu ne faisais que t'imprégner de ce que tu vivais. Lors de ses rendez-vous avec des clients importants ou de partenaires commerciaux,  tu appris à utiliser ton intelligence pour ton intérêt personnel. Tu acquis les meilleures façons de mentir, d'escroquer, de converser avec un membre de la pègre, et d'autres compétences utiles comme le maniement d'un couteau. Durant de réguliers rassemblements de la mondanité de Galiéa, tu développas ta notion des normes et, rapidement, tu portas le masque formel de la société. Toujours être poli, savoir se faire respecter, être au courant des événements en ville, respecter notre dieu Okeanos, ne jamais parler de la salle, etc. Pendant la fin de semaine, tu avais le droit de parcourir le casino comme bon te semblait. C'est dans ces moments-là que tu te sentais le plus en sécurité. Loin de ton père, caché au milieu du tumulte ambiant, tu observais toutes ces lumières, ces couleurs... Puis tes yeux se posaient sur la roulette et sa bille qui ne cessait de tourner. Elle tournait encore et toujours à contre-courant de cette étrange horloge. Tu imaginais être cette petit bille brillante, n'ayant que faire de ton père et de sa montre, remontant le temps pour partir avec ta mère, pour fuir à ses côtés...

Puis venait l'autre face, celle de la terreur, de la souffrance et des cris. Chaque nuit, l'ombre se glissait dans ta chambre. Tu te cachais en vain sous la couette mais ses griffes finissaient toujours par empoigner ta cheville, te traînant vers la lumière blanchâtre de la salle. Pendant ce court trajet, ton père te répétait que ta mère devait être punie, que c'était sa faute à elle.
La punition était décidée au hasard à l'aide de dés semblables à ceux du casino. Au fond de toi, tu priais Okeanos de toute ton âme de venir à ton secours mais jamais il ne vint t'aider. Malgré l'outrage que cela représentait, tu te résignas à quémander d'autres dieux mais, là encore, aucun secours ne te fut accordé. Seul ton père et ses dés répondaient. Il te brûlait la peau, l'incisait, te cassait un os ou plusieurs, te frappait encore et encore, répétant les mêmes paroles encore et toujours. Bientôt, tu ne fus plus capable de discerner la souffrance causée par ses mots ou par ses mains. Tu savais simplement que chacune de ses attaques entamait peu à peu ton être et tes souvenirs.
Durant toutes tes plaintes, tu criais, tu appelais à l'aide. « Maman », tu hurlais ce mot comme un chiot à l'agonie alors que s'épanouissait en toi la graine plantée par ton père. Pourquoi ne revenait-elle pas t'aider ? Pourquoi t'avait-elle abandonné alors qu'elle savait ce qui arriverait ? Pourquoi étais-tu puni à sa place ...? Pourquoi t'avait-elle fait ça à toi, son fils ?
En endurant toutes ces souffrances, tu avais peu à peu ouvert les yeux. Ton père était un monstre mais c'était une maladie qui l'imprégnait et le faisait être une bête. Mais ta mère, elle, n'avait jamais rien supporté, ni souffrances, ni maladies. Au contraire, elle fuyait ses devoirs et à toi, son propre fils, elle les infligeait... Quelle mère immonde pouvait faire une chose pareille ? Elle t'avait enlevé ta vie, te l'avait volé pour l'échanger avec la sienne. Ton père le répétait toujours, les voleurs sont des criminels, ils doivent être punis... On accepte pas les voleurs au Casino Indicium, seuls les joueurs le sont... Elle n'avait pas respecté les règles, elle n'avait pas joué et elle devait être punie !

A partir de tes treize ans, ton père ne te convia à l'appartement qu'en fin de semaine. Dans son bureau, tu lui faisais d'abord un compte-rendu des dépenses et des entrées du casino pour ensuite lui faire part des récentes nouvelles en ville. Il t'écoutait calmement, les yeux rivés vers les écrans, fumant et buvant d'une main pendant que l'autre caressait sa montre. Lorsque tu achevais cette tâche, il sortait une pièce de son veston. Face, tu retournais au casino ou en ville.  Pile, tu l'accompagnais dans la salle.
Néanmoins, tu n'étais plus effrayé par ce jeu. Le hasard était devenu partie intégrante de ta vie. C'était lui qui décidait de ton bien-être ou de ta souffrance, de ta vie ou de ta mort. Tu te perdais entièrement dans son jugement, ta vie lui était vouée.
Tu cultivais pourtant certains espoirs concernant ses choix et lorsqu'il répondait à tes prières, tu te sentais empli d'une joie infinie. Ton plus grand désir était de rejoindre la salle, retrouver ses lames méticuleusement stérilisées, rangées sur un plateau métallique. Et plus que tout, tu voulais retrouver ta mère...
Lorsque tu pénétrais dans la lumière des néons, tu découvrais un nouveau visage, une nouvelle femme, une nouvelle mère. Peu t'importait son apparence, tu savais qu'elle t'avait abandonné, qu'elle avait triché et que tu devais la punir.

Alors que tu pensais avoir trouvé une certaine harmonie dans le cyclone qu'était ta vie, une fois encore, le hasard vint frapper ton existence. Tu rentrais de la ville, apportant à ton père les nouvelles concernant les entreprises voisines. Comme il y a trois ans, tu parcourais l'appartement à la recherche d'un de tes parents. Tu appelais ton père, sans réponses. Puis, remarquas que la porte du bureau était entrouverte, le grésillement des écrans te parvenant à travers le battant. Tu entras en refermant derrière toi la porte.
Assis bien droit dans le confident, il avait les yeux clos. Une cigarette avait finit de se consumer entre ses doigts appuyés contre le guéridon et un verre de scotch leurs tenait compagnie. Tu vins t'asseoir à ses côtés afin d'entamer ton rapport avant qu'il ne sorte la pièce qui déciderait de ton sort. Mais il ne le fit jamais.
Quand tu eus achevé ton discours, ton père ne dit rien. A vrai dire, tu n'entendais même pas sa respiration. Soudain, tu fus pris d'une terreur innommable et tu lui fis face. D'un geste expert, tu vins poser tes doigts sur son poignet.
Doucement, ta main retomba le long de ton corps qui s'écroulait déjà à terre. Tes yeux brûlaient, du sang martelait ton crâne en pulsant et tes mains tremblaient frénétiquement. La bête, l'ombre, le monstre, le père... Toutes ces entités étaient mortes, et toi tu étais à jamais seul. Que faire ? Qui punir ...?
Alors que tu te balançais comme un métronome, un objet glissa du cadavre qui te faisait face. Il ne se heurta pas au sol car une chaîne le maintenait aux doigts du mort. Tu levas lentement les yeux vers cette forme circulaire. Des aiguilles avançaient, inlassables, et à leur sommet trônait une inscription, Memento mori . Tu fixas la gravure pendant ce qui sembla une éternité.
En lisant ces mots, tu te relevas à nouveau maître de ton corps. Tu arrachas l'objet des mains de ton père, du moins ce qu'il en restait, et le rangeas dans la poche de ton gilet. Enfin, tu appelas à l'aide.




Le coin joueur
Et bien que dire sur ma personne ? Je suis un étudiant en Psychologie de 19 ans bientôt. J'adore la lecture en tout genre, je dirais même que je suis un livrophage, et il m'arrive d'écrire quelques histoires.
pour ce qui est du RP, j'ai été peu à peu corrompu par une de mes connaissances jusqu'à tenter le coup. Je n'ai pas de vraie conception de la chose alors j'espère que vous ne me lapiderez pas si je me montre médiocre !
Je précise également que je suis une véritable brêle concernant les manga et les animes. Je ne commence à m'y intéresser que depuis peu, encore un fois corrompu par quelque gnome maléfique. Alors, si vous avez des conseils en cette matière (anime, manga, OST, etc) je suis preneur. En espérant écrire avec vous.



Cain von Heimdall
Cain von Heimdall
Messages : 522
Date d'inscription : 06/05/2015
Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 19:07
LA PROCHAINE FOIS QUE TU CASSES TA FICHE JE TE MARAVE LAGGLE & sinon bienvenue petit être totalement corrompu ihihihih
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 19:09
Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates 142244
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 19:13
mates des shojos *OUT*
j'sais pas. psycho pass, nanatsu no taizan, one punch man ?

alors euh woah
ton perso est très bien décrit, il est très précis (T'ES KUNE ORDURE PFEU)
ca manquait de "méchant" .
J'te souhaite courage pour ton histoire chéri
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 19:22
Award de la fiche la PLUS LONGUE DU FORUM. C'est un record. Mais c'est long ;;
Du coup ben, bienvenue et bonne chance pour la suite? (est-ce qu'on doit s'attendre à encore plus long ? NOP)

(Psycho-pass je suis tout à fait ok avec VIX en plus j'ai Out of Control qui passe sur Itunes là héhé)
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 19:55
Hmmm, j'ai fini Psycho Pass et je suis One punch man, par contre je ne connais pas du tout Nanatsu no taizai, j'y jetterai un oeil alors, merci.
Merci pour ton avis VIX, je compte bien faire d'Arter la pire ordure qui soit.

Désolé pour la longueur, j'étais tellement obsédé par l'opération que j'ai surdéveloppé mon texte, j'espère que c'est pas trop long/ennuyant tout ça. Du coup, si c'est dérangeant je m'adapterai à des choses plus courtes sans soucis.
Bizarrement, je me souviens pas d'Ost m'ayant particulièrement marqué dans Psycho pass mais dans le doute je vais les réécouter.

En tout cas, merci à vous deux pour vos avis !
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 20:15
ah ok, le truc tout long c'était pas l'histoire... ?

BIENVENUE SINON, ton personnage m'a l'air deliciouus. ♥
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 20:20
(C'est HS mais vu que ça parle de PP j'en profite <3)
Je trouve que les tracks sympa dans PP sont (principalement) : Inochi to Omomi no Songen, PSYCHO PASS (la toute première tack), Rakuen (et toute ses suites/alternatives), Seija no Bansan, Nozomi et Makishima Shogo bien entendu. C'est celle dont je me souviens le mieux/qui me rappellent énormément la première saison quand je les écoute. (l'OST de la saison 2 étant complètement naze, je l'ai dl/écoutée hier, y'en a aucune qui me marque autant que celles de la première saison.)

#le débat What a Face
Zackary Wise
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 20:39
BIENVENUE A TOI ! Toi t'es une personne cheloue parce que tu fais de la psycho. Comme Cain. Voilà. Je lirai ton histoire quand j'aurai toute ma tête ! please (qui est parti loin dans les profondeurs du css)

ET ON SE CALME AVEC LE FLOOD MES CHÉRIS !


Edit Miha : pardon papa mais mon coeur ne résiste jamais à psycho pass
Edit Cain: Lirai ton histoire. Tu veux parler du moral ? ihihih & On est normaux en psycho kesta
Edit Zack : j'ai dit que j'ai perdu mon CERVEAU OK. Oui, c'était du caractère que je voulais parler 🤦 mais surtout de l'histoire après !
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 20:42
Zack a écrit:
Je lirai ton histoire quand j'aurai toute ma tête ! 
c'est pas l'histoire, c'est le caractère...............................
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Jeu 14 Mai - 20:44
J'avais tenté de commencer la saison 2 mais on m'en avait pas vraiment fait l'éloge, et puis le premier épisode m'a pas vraiment plu. Du coup, peut-être que je la continuerai histoire de me faire un avis complet. 
Bon bah je commence mon heure d'ost dans ce cas. Rien à voir et on me crachera peut-être dessus mais comme je suis adepte des ost au piano, ceux de hunter x hunter 2011 sont géniaux. Alors j'ai l'air d'un gros nul avec mon manga connu là mais bon, je vous avez prévenu je suis pas du tout connaisseur en la matière  Bave.

Merci pour le compliment Zack enfin je le prends comme tel. Et comme l'a précisé Satine, c'est bel et bien le mental de mon personnage que j'ai voulu illustré. Prenez un peu de café ou du jus d'orange, ça devrait le faire.
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Dim 17 Mai - 18:02
Histoire mise à jour, pour le coup les stéroïdes sont nécessaires sinon je vous promets une mort cérébrale.

Paix et poulet à tous.
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Dim 17 Mai - 18:10
one punch man, steins;gate, kirarin revolution, tokyo ghoul, snk, jojo's bizarres adventures... C:
Bref sinon, ojfdoivfddifv ces pavés que tu nous fais. Bienvenue en tout cas, j'espère que tu vas te plaire parmi nous (si ce n'est pas déjà le cas) /o
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Mar 26 Mai - 2:22
FINALLY !

Après des jours de honte, de larmes et de doigts en sang, l'histoire est terminée. Oubliez la précédente, c'était un torchon.

Enjoy !
Cain von Heimdall
Cain von Heimdall
Messages : 522
Date d'inscription : 06/05/2015
Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le Mar 26 Mai - 22:47

Nebula te salue !





CA Y EST, TU PEUX RESPIRER JE TE VALIDE ENFIN
Soit fière, pour une première fiche c'est vraiment excellent. J'adore ton style d'écriture & le côté totalement dérangé du père qui à totalement influer sur le mental de ton personnage le rendant tout aussi dingue. On manquait de méchant, DE VRAI MÉCHANTS. Alors bienvenue chez les Bleus mon petit Arter What a Face

Je t'invite à aller faire ta fiche de relation et/ou de faire une jolie demande de RP si tu es déterminé à écrire ton histoire avec les autres joueurs !
N'hésites pas à garder le guide de Nebula sous le coude ! Ah, et il ne faut pas oublier le bottin des avatars !
L'ensemble du staff te souhaite un bon jeu dans le monde de Nebula !
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Re: Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates écrit le

Avons-nous encore le temps de jouer ? - Arter Bates

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