Intelligent – Moqueur – Puéril – Ne comprends pas (ou peu) les sous-entendus – Parle l'argot - Borné – Un tantinet pingre – Orgueilleux de temps à autres – Honnête (C'est un défaut, qu'on soit bien clair) – Extraverti – Aime les plantes, son boulot, son pays, son dieu – A de grandes prédispositions à se faire des ennemis.

« Pas facile de décrire Anès. C'est pas un abruti mais il passe le plus clair de son temps à faire comme si. Notez que si jamais vous partez sur le terrain cueillir de la matière première avec lui, il risque fort de faire des vannes … Le plus souvent bidons bien sûr. Je préviens au cas où car il est possible que vous ne tolériez pas cette facette du lascar. Après, lorsque la situation le demande, le rouquin sait être sérieux et est plutôt compétent dans son domaine. Il connaît les plantes, les préparations et les méthodes de travail. De plus, le membre du clan Elivan met un point d'honneur à toujours fournir un produit de qualité au client. Bon par contre il est possible que vous l'entendiez railler des trucs tels que : « ENCORE UNE COMMANDE D'ELEXIRS DE JOUVANCE POUR CES DAMES. OH MON DIEU PENDEZ-MOI. CE TRUC SERT A RIEN. » Oui, vous le remarquerez assez vite mais le botaniste a la langue bien pendue. S'il dérange les autres, mettez le à l'écart du groupe un moment. Ça le calmera et il comprendra par lui même qu'il est allé trop loin. Pis bon … Entre nous, il est parfois plus productif seul qu'accompagné. En effet s'il a personne a saouler, il se concentre plus vite sur la besogne à effectuer.
Ce qu'il préfère dans le métier, c'est travailler sur le terrain. Il n'a pas peur de l'aventure, bien au contraire. Certains pensent qu'il est courageux, personnellement je préfère penser qu'il n'a pas conscience du danger. Quoiqu'il en soit, les faits sont là : Si vous avez besoin de lui pour chercher une denrée au bout du monde : c'est votre homme, à condition  qu'il y ait reconnaissance à la clé évidement – oui, Anès n'aime pas trop travailler pour des cacahuètes. Il aspire à devenir un grand botaniste et c'est pour cette raison que je vous l'envoie :
Malgré ses défauts, son manque de tenu et ses agissements un peu enfantin, c'est un homme passionné par son boulot … Vraiment. Si vous le prenez avec vous, vous ne serez pas déçus. Enfin je crois …
Je vous prie d'agréer Monsieur l'expression de mes salutations distinguées. »

Chroniques d'un mec un peu paumé et de son génie de père :


Il y a 19 ans :

« Ça tu vois c'est un arc. Ça sert à chasser. Dans notre famille, on chasse. On est bon à ça. Tu es, ipso facto, bon à ça. »
« M'ouai. J'ai un doute. »
Dès mon plus jeune âge, j'ai été entraîné à devenir un chasseur. Mon père ambitionnait pour moi de grandes choses : Il voulait que je devienne professeur ou quelque chose du genre. Vous vous doutez bien que si j'vous raconte ça c'est que y'a eu, comme qui dirait, « un bug dans la matrice ». Le problème c'est que j'ai jamais vraiment été intéressé par ses délires. En outre je n'étais pas exceptionnellement doué à l'arc. Qu'on se le dise, je sais tirer et je manie décemment l'épée. Mais je ne suis définitivement pas taillé pour le métier de mes ancêtres. Mon père a mis du temps à l'comprendre …

Il y a 18 ans :

« Ça tu vois c'est le dieu que nous vénérons. Si tu as de la chance et si tu crois suffisamment fort en lui, tu pourras peut-être le voir. Il nous guide tous, il va donc te guider. Dans quelques jours tu passeras passeras un rite initiatique. En attendant retourne t'exercer. »
« Puisqu'il en est ainsi. »
J'dois avouer qu'au début ces délires de « Dieux » me paraissaient un peu étranges. Mais plus le temps passe, plus cela me paraît plausible. Et puis … Ce n'est pas comme s'il y a d'autres explications, plus rationnelles, au pourquoi de notre existence. Quoiqu'il en soit ce jour là, comme me l'a demandé le paternel, je suis allé m'entraîner à l'arc et à l'épée. Trois ou quatre jours plus tard, le rite a eu lieu et s'est bien passé. Nombre de mes cousins et oncles sont venus chez moi me féliciter … Allez savoir pourquoi … Faut pas chercher à comprendre le folklore des gens de ma contrée.  

Il y a 12 ans :

« Ça tu vois c'est une plante. Broyer et mélanger à d'autres végétaux, ça peut prévenir des infections liés au charbon.  »
« Garçon, tu n'es pas sérieux ? Qu'est-ce que tu fais de tes entraînements ? Et de notre projet de devenir chasseur »
La suite, on va la passer ! D'une parce que j'ai pas envie de l'écrire – et jusqu'à preuve du contraire, c'est moi le narrateur donc je fais ce que je veux – et de deux car elle n'est pas intéressante. Pour faire simple nous nous sommes plus ou moins embrouillés. Cependant je dois avouer que ça ne s'est pas si mal fini. Effectivement je m'attendais à ce que les choses dégénèrent, que l'on me vire de la maison familialle mais il n'en a rien été. Mon père et moi, nous ne nous adressions presque plus la parole. Les fois où nous échangions quelques mots étaient rares et souvent pour faire bonne figure auprès des voisins ou de la famille.

Il y a 9 ans :

J'suis devenu un vrai botaniste. J'ai passé trois bonnes années à étudier et au final me voilà enfin prêt à embrasser la profession. Dans un premier temps, je travaillais avec un vieux fou, un certain Edwer. Il était pas mauvais et m'a beaucoup appris. Plusieurs voyages ont eu lieu pendant cette période. Le but était de nous former au travail de terrain, à la compréhension des plantes, des territoires dans lesquelles elles poussent et j'en passe. Sûrement la plus belle période de ma vie, entre autre car j'étais loin du « vieux ». Certaines expéditions pouvaient durer deux à trois semaines, lors d'une d'entre elle j'ai rencontré un animal particulier, une sorte d'hybride, mi volatil, mi rongeur. Ladite bestiole, pour une obscure raison, s'est attachée à moi (sûrement parce que je lui ai filé à bouffer à l'époque où il était maigre comme pas deux). Je sais que la plupart des bêtes qui vivent à la surface sont dangereuses mais celle-ci est inoffensives … Je l'ai donc gardée et surnommée Ren. Son sens de l'orientation et sa capacité à voler sur de courtes distances fait de lui un bon compagnon.    

Il y a 8 ans et demi :

Un jour, de retour d'une expédition, un ami m'a appris une bien triste nouvelle : mon vieux avait rendu les armes. Il disait souvent qu'il aurait aimé mourir fièrement lors d'une mission importante, ou tué par une bête féroce mais malheureusement ça s'est pas trop passé comme ça. L'bougre est décédé sur son lit, mort d'une maladie inconnue et incurable : « Une mort de merde » en somme. J'ai pas eu l'occasion de lui parler avant qu'il parte mais paraît qu'avant d'clamser ses derniers mots étaient pour moi, pour m'féliciter, me dire qu'il était fier et qu'au fond ça lui importait peu de me voir devenir botaniste ou médecin. Je saurais jamais s'il a vraiment dit ça ou s'il l'a ne serait-ce que pensé. En tout cas j'veux y croire.


Hier :

« Ça tu vois c'est un arc, c'est l'arc de not' père. Ça sert à chasser. Il était bon pour ça l'vieux. Globalement dans notre famille on est bons pour ça. J'le suis un peu aussi mais sans plus. Toi t'es peut-être excellent dans ce domaine.  Et ça, là, c'est sa tombe. Il serait sûrement content si tu devenais chasseur mais si tu désires faire autre chose, j'pense que ça lui irait aussi. Bref. Ça me va pas trop de faire le vieux. Rentrons. Demain tu as ton rite Sören.  »
« Okay, grand frère. »
Bah ouai. Avant d'passer de l'autre côté, l'vieux a songé à engrosser une seconde fois ma mère. Un génie ce mec là.
Un génie.

Bonsoir (ou bonjour), j'ai vingt ans, toutes mes dents et je RP depuis quelques années déjà (quatre si je ne dis pas de bêtises). J'aime pas des masses faire une présentation, désolé donc si celle-ci casse pas trois pattes à un canard.  Pour ceux qui se le demandent, je suis un garçon, j'aime les mangas / animes (Ano Hana, Steins;Gate et j'en passe), les jeux-vidéos (Final Fantasy, Ni no Kuni, Phoenix Wright, Fire Emblem ♥), la musique (j'aime tout, vous en faites pas !), les films d'Hayao Miyazaki et plein d'autres trucs banales de ce genre. Pour ceux qui veulent en savoir plus, j'vous invite à aller sur la CB car j'ai une grande tendance à squatter ce lieu ô combien sympathique.