Un regard froid, un sourire sarcastique, un visage fermé à toute émotion, Sillian ne parait pas être ce qu'il est. Et si souvent les masques tombent, jamais le sien n'a cédé. Il entretient avec hardeur un masque parfait rejetant toute personnes soudainement proche de lui.  Jamais son visage n'a montré d'émotion et sa sédentarité repousse plus que n'attire un peuple trop ouvert et familial à son goût. Pourtant, chaque masque cache quelque chose. Et le sien n'est pas en reste. Peur du rejet, d'une souffrance trop souvent infligée par les personnes que l'on croit proches de nous, des personnes malhonnête, de la solitude... Il s'y enferme pourtant, pensant qu'une solitude causée par lui-même ne sera jamais plus douloureuse qu'une solitude causée par un rejet.
Et si beaucoup parviennent à lire dans les yeux ou les expressions des personnes autour, il en va différemment avec Sillian. Distant par nature, réservé et discret, il se mêle peu aux Earthiens, pourtant connu comme un peuple unis et aux liens très étroit, et préfère se plonger dans ses livres et ses études plutôt que se mêler aux habitants des sous-terrains. Il a, pour la même raison, choisit une habitation calme et reculé, près de la surface ou seul les chasseurs et quelques botanistes s'aventurent.
Mais si son masque restent froid en permanence, il cache en fait une trop grande bonté qui lui a, à plusieurs reprise, causée de nombreuses peines. Son lourd passé, dont-il ne connaît pas tout les détails, et son appartenance à une autre nation que celle dans laquelle il a grandit ont entraîné chez lui une méfiance de laquelle il n'arrive pas à se défaire.
Le cœur doux et l'esprit fragile, il lui arrive souvent d'avoir des flash-back d'une enfance dure et lourde qui le maintienne parfois plusieurs jours d'affilé caché dans son habitation, sous les couvertures de son lit, dans un cocon de chaleur qui lui parait alors la seule véritable protection face aux cauchemars vivant dont-il ne peut se débarrasser.
De constitution fragile, il était souvent malade étant enfant et même maintenant, il ne peut échapper aux contrôles réguliers des médecins de Earthea qui maintiennent qu'il est en sous-poids et que cet état n'arrangera rien à sa constitution. Mais Sillian profite de son poids léger et de sa discrétion pour exceller dans l'art de la chasse, art dans lequel il se lance à corps perdu. Il lui arrive parfois de passer plusieurs semaines hors des grottes à chasser tel ou tel bête. Il se sent ainsi utile à son peuple adoptif et en mesure d'être accepté par sa génération qui autrefois le méprisait. De plus, il aime se perdre dans les coins verdoyants des forets d'Earthea et le dangers ne lui fait pas peur.
Son courage et sa témérité lui permettent de tenir tête à n'importe quel personne quand son état psychologique est stable. Son sens de la justice lui vaut d’ailleurs une grande fierté de la part des ses parents adoptifs, au courant des injustices dont il à du faire face durant son enfance.

Personne ne sais réellement ce que l'on trouve sur Atlas. Personne ne sait réellement ce qui s'y passe...
Un camp dévasté, des tentes éventrées ; partout des vêtements étalés, délaissés par leur propriétaire et piétiné par d'autre dans la précipitation ; un brouillard épais couvrant le sol, cachant les corps morts, étendu au sol dans un vain mouvement de fuite. Les yeux encore écarquillés d'horreur et la bouche muettement ouverte sur un cri dément, les cadavres gisent de tout côtés. Une vision d'horreur.
Du sang recouvre le sol, mouillant la terre et créant, par endroit, des flaques boueuses. Un peu plus loin, entre deux tentes, des traces de pas. Fouillis incompréhensible d'empreintes, enfants et parents, hommes et femmes, jeunes et vieillards...
Tout le long de ce chemin morbide, des cadavres déchiquetés, démantelés. A l'un manque une bras, l'autre n'a qu'une demi-jambe... Tous ont la chair déchiré par les griffes de quelque créature inconnu, des traces de morsures... Aux empreintes humaines se mêlent des traces difforme, patte d'une bête féroce aussi grosse qu'un ours, agressive comme un dragon et à la puissance aussi dévastatrice que celle d'un démon.
Et les corps effondrés se succèdent, indiquant le chemin à suivre, guidant les pas à travers la foret de plus en plus épaisse tel les cailloux d'un Petit Poucet égaré. Et plus l’obscurité est présente, plus les traces laissées par la bête son présentent. Arbres déracinés, tronc déchiquetés, buissons écrabouillés, terre retourné... Œuvre d'une bête démoniaque semant la mort.
Pourtant, plus loin encore dans la foret, alors que le nombre de cadavre semble diminuer lentement, un buisson bouge. Les feuilles sont vivement écartés et un arc bandé est pointé sur la bê... Non. Ce n'est pas elle. Caché entre les branches épineuses, recouvert d'une boue sanglante, recroquevillait silencieusement, se trouve un enfant. Assis sur les fesses et les genoux remonté contre son buste, il se balance lentement d'avant en arrière, un regard vide et hanté posé sur son visage encore rond er enfantin. Le visage couvert de larmes et de sang, les traits tirés par la peur et la fatigue, il ne semble pas prendre conscience de son entourage.
Un cri de terreur réveilla instantanément la vieille femme qui se leva précipitamment pour aller rejoindre l'enfant dans la chambre voisine. Elle poussa la porte avec empressement et, comme à chaque fois, retrouva un corps roulé en boule sur le sol, secoué de spasmes et de haut le corps. Elle s'agenouilla près de lui et passa doucement ses mains fine et ridés par l'âge dans les cheveux doux du gamin en fredonnant une berceuse. Un vieil homme arriva alors, une bassine en bois à la main et souleva le visage de l'enfant lentement pour le placer au dessus du récipient.
Il fallut une demi-heure aux vieille personnes pour calmer l'enfant et réussir à l'asseoir. On l'installa alors sur le divan avec une tasse d'infusion chaude entre les mains, devant la cheminée aux bûches craquantes.
La famille, peu commune, avait l'habitude de gérer les crises de leur enfant âgés de dix ans. Ils n'en connaissaient pas la cause et n'avaient jamais su ce qu'il voyait réellement à travers ses cauchemars mais chacun d'eux savaient que la vérité était enfermé dans le carnet en cuir que le garçon gardait en permanence avec lui mais qu'il n'avait jamais ouvert. Ce carnet de cuir brun, encore recouvert du sang des victimes du carnages était la seule chose qui rattachait l'enfant à ses origines.
Trouvé non loin d'un massacre peu commun, Sillian Chorus, naît Elrond Nimway, était le seul survivant d'un clan de nomades. Personne ne savait de qui était l'enfant, personne ne savait ce qu'il s'était passé cette nuit là. Pas même lui. Lorsque les chasseur d'Earthea l'avaient ramené, il avait deux ans et était traumatisé par les événements de cette nuit morbide à laquelle, par on ne sait quel miracle, il avait survécu. Il fut rapidement adopté par un couple de vieillards qui souhaitaient avoir le bonheur d'élever un enfant avant de mourir. Alors que ceux-ci comptait permettre à l'enfant de garder son nom et son prénom d'origine, les Anciens d'Earthea décidèrent que cet enfant ne devaient en aucun cas garder un nom aussi sale et aussi impur que celui avec lequel il était naît. Tous avaient peur des conséquences qu'un enfant tel que lui, seul survivant d'un horrible massacre, pouvait apporter sur le peuple. Ainsi, on renomma l'enfant Sillian et on lui imposa le nom de famille de ses parents adoptif.
Il grandit dans le rejet et le dégoût, repoussé par les enfants de son âge auxquels les parents suspicieux avaient interdis de s'approcher du ''monstre''. Et ses caractéristiques physiques différentes de celles des Earthiens n'aidaient pas. De constitutions plus petite, son visage plus fin – caractéristiques des nomades – et son corps plus gracieux  faisait des envieux et la jalousie entraînait une haine inexpliqué envers l'enfant si calme et si doux qu'était Sillian.
Cependant, il avait rapidement apprit à éviter les ennuis ainsi qu'a se créer un masque d'indifférence. Il remercia toutefois sa conditions physique différente lui causant tant de haine quand il se rendit compte que sa taille et son poids lui permettait d'esquiver les pierres, qu'on lui lançait parfois, avec une facilité déconcertante que les Earthiens, de par leur constitution solide, n'auraient jamais.
Il remarqua aussi une souplesse et une agilité plus développé que ses congénères et s'en servit pour échapper aux enfants qui s'amusaient à lui courir après pour le frapper.
Tout en grandissant, et bien qu'il ait une santé fragile, il apprit à se faire respecter par les adultes en s’entraînant sans relâche pour maintenir – et même développer – ses capacités physiques.
Quand Sillian eu douze ans, ses parents adoptifs moururent et il se retrouva seul. On lui proposa de le placer dans un autre famille mais il ne pouvait plus faire confiance à personne. Il décida alors d'habiter seul dans la maison qui l'avait accueillis pendant dix ans. Ce n'est que lorsqu'il eu 17 ans, quand il parvint à intégrer le groupe de  chasseur d'Earthea, que Sillian quitta définitivement sa maison adoptive pour en occuper une bien à lui. Il décida de reprendre son nom d'enfance et de le porter avec fierté mais garda le prénom que ses parents adoptif lui avait choisit pour honorer leurs mémoire, jugeant que son prénom d'origine serait aussi bien comme second prénom.
Le traumatisme de Sillian ne le quittait jamais, mais l'opportunité de travailler en tant que chasseur lui réapprit à aimer les forets et les longues balades à l'air libres, sous le soleil d'Atlas.

Comme je ne sais pas vraiment quoi dire pour me décrire, je vous laisse une de mes citations préférée qui, à mon sens, me décrit aux mieux:« Le vrai bonheur est dans le calme de l'esprit et du cœur » -Charles Nodier
J'ai connu ce forum RP par une amie à moi (coucou ^.^) qui me l'a conseiller. Je suis donc venue voir ce qu'il en était et j'ai tout de suite été attiré par l'histoire et le lieux du jeu. Ceci sera mon premier RP libre, je verrais donc comment ça marche pour la première fois, mais je suis motivée (Ganbate Clo-chan !).
J'adore les animes, les mangas, les séries TV et la musique ≥ ◊ ≤ !!